04.07.2013 Views

maladies parasitaires - USP

maladies parasitaires - USP

maladies parasitaires - USP

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

DERMAT0MYC0SES. 299<br />

diamètre généralement un peu plus considérable et variable d'ailleurs,<br />

tantôt vides, tantôt renfermant dans leur cavité de véritables spores<br />

qui leur donnent un aspect cloisonné.<br />

Enfin les spores ou conidies, qui sont d'ordinaire en grand nombre,<br />

sont des corpuscules arrondis, plus souvent ovoïdes que sphériques,<br />

isolés ou réunis en chaînettes par 3oupar4.Leurvolume, comme celui<br />

des tubes, est, chez les animaux, inférieur à ce qu'il est chez l'Homme,<br />

où il varie de 3 à 7 et même 11 (A. Chez les animaux, les spores rondes<br />

ont un diamètre à peu près constant de 2 p. D'après Zùrn, elles ont<br />

chez les Poules 8 f*. de diamètre et peuvent attendre exceptionnellement<br />

chez le Chien 12 u.. Les spores ovoïdes mesurent 3 à 6 (A de<br />

long sur 2 à 4 de large.<br />

En général, les filaments sont plus abondants que les spores ; c'est<br />

quelquefois l'inverse. D'après Balzer (1), « le mycélium est plus abondant<br />

dans les parties du godet en contact avec le corps muqueux que<br />

dans les parties plus superficielles et plus centrales constituées par<br />

des éléments plus anciens, arrivés à la fructification depuis longtemps.<br />

Ces parties sont donc plus riches en spores. Toutefois il n'y a là rien<br />

de bien absolu, et, quand on examine une coupe d'un godet, on voit<br />

les derniers éléments de fructification et de végétation dans toutes<br />

ses parties. » On sait, d'ailleurs (voy. p. 264), qu'il n'y a pas, entre<br />

les filaments du mycélium et les réceptacles, de différences essentielles<br />

et qu'ils procèdent les uns des autres.<br />

L'altération des poils, qui se traduit par leur aspect terne, poussiéreux<br />

et enfin par leur chute, résulte de la pénétration de l'Achorion<br />

dans leur bulbe et dans leur propre épaisseur. Le parasite y montre<br />

ses trois éléments essentiels : mycélium, réceptacles et spores. Pour<br />

en constater la présence, il suffit de dégraisser les poils par un court<br />

séjour dans l'éther, puis dans une solution de potasse ou de soude à<br />

20 ou 40 p. 100; on les traite ensuite par l'ammoniaque et enfin on<br />

les examine dans la glycérine. L'action de la solution caustique doit<br />

être surveillée de près; il faut qu'elle ne s'exerce que sur la matière<br />

colorante du poil, sans amener la désagrégation complète de celui-ci.<br />

La durée du séjour dans la solution caustique varie selon l'épaisseur<br />

et la coloration du poil (Balzer). On reconnaît ainsi que l'Achorion<br />

peut se rencontrer dans une grande étendue du poil et qu'il n'est pas<br />

limité à sa racine, comme on l'avait admis d'abord.<br />

Les procédés ordinaires permettent encore de mettre en évidence<br />

l'Achorion dans le tuyau des plumes et à la surface des barbes^<br />

dans ce dépôt amiantacé que nous y avons signalé.<br />

Les recherches de Bazin, de Kaposi, d'Unna, de Balzer ont permis<br />

d'expliquer la formation du godet et le mode de pénétration de<br />

l'Achorion dans le poil, en ce qui concerne le favus de l'Homme.<br />

(1) F. BALZER, Recherches histologiques sur le favus et la trichophytie. Arch. gén.<br />

de méd., 1881, H, p. 391.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!