maladies parasitaires - USP

PHTIRIASES. 65
lentes, leurs dépouilles à la suite de mues, ou leurs cadavres, il est
certain que leur contact est perçu, chatouille désagréablement et
s'accompagne souvent dé morsures vives. On sait, d'ailleurs, que les
oiseaux envahis par cette vermine en ont souvent leur santé très
affectée.
Les Ricinidés se divisent en deux sous-familles : 1° les Philoptêvinés,
qui ont les antennes composées de trois ou de cinq articles et ne montrent
pas de palpes maxillaires ; 2° les Liothéinrs, dont les antennes
sont formées de quatre articles, et qui sont pourvus de palpes maxillaires
quadriarticulés, dépassant le bord antérieur de la tête.
Philoptérinés. —Indépendamment des caractères ci-dessus, il faut noter,
chez les Philoptérinés, le développement souvent important de la partie
antérieure de la tète, qui prend le nom de clypéus et est quelquefois nettement
séparée de la partie postérieure par une suture. On nomme sinus
antennal une échancrure plus ou moins profonde, située de chaque côté vers
le milieu de la longueur de la tète, et au fond de laquelle sxlève une protubérance
qui porte l'antenne.
Les Philoptérinés ont été répartis en onze genres, dont six seulement
nous intéressent. Ce sont : les Trichodectes, qui vivent exclusivement
sur les Mammifères ; les Ornithobies, les Lipcures, les Goniodes, les
Goniocotes et les Docophores, qui sont parasites des Oiseaux.
Les Trichodectes (Trichodectes Nitzsch) sont caractérisés par leurs antennes
à trois articles, tandis qu'elles en comptent cinq dans tous les autres genres.
Ils sont propres aux Mammifères ; les autres genres appartiennentexclusivement
aux Oiseaux (fig. 27, 30, 31, 35, 38 et 39).
Les Ornithobies (Ornithobius Denny) (fig. 49) et les Lipeures (Lipewhis
Nitzsch) (fig. 46) ont le corps étroit, allongé, à côtés presque parallèles ;
les antennes sont différentes dans les deux sexes. En outre, chez les Lipeurus,
le troisième article porte, chez le mâle, un appendice qui manque chez les
Ornithobius ; ceux-ci ont l'abdomen bordé de chaque côté par deux bandes
parallèles ; il n'y en a qu'une chez les Lipeurus. Enfin les Ornithobies sont
propres aux Cygnes.
Les Goniodes (Goniodes Nitzsch) (fig. 43) et les Goniocotes (Goniocotes
Nitzsch) fig. 44 et 45) ont le corps aplati, à côtés arrondis, ou en ovale allongé,
et les antennes différentes dans les deux sexes, le premier article chez le
mâle étant plus gros que les autres. En outre, le troisième article et parfois
le premier portent chez les Goniodes mâles un appendice qui manque chez
les Goniocotes. Ceux-ci ont toujours l'abdomen arrondi à son extrémité,
tandis qu'il présente quelquefois deux pointes chez les Goniodes mâles.
Les Docophores (Docophorus Nitzsch) (fig. 48) ont les antennes semblables
dans les deux sexes, insérées dans des sinus ou excavations du bord de la
tête, qui portent à leur angle antérieur de fortes trabécules mobiles; leur
corps est large.
Les Llothéiné* se distinguent nettement des Philoptérinés par leurs antennes
à quatre articles et leurs palpes maxillaires distincts. La tête, très
élargie aux tempes, paraît triangulaire ou trilobée. En avant de la tempe,
est assez souvent une échancrure, dite sinus orbital, dans laquelle se trouve
l'œil, ordinairement peu distinct.
NEUMANR. — Mal. parasitaires. 5