maladies parasitaires - USP

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PARASITES DE LA PEAU.
les bêtes bovines, si sensibles au mercure. On a cité de nombreux cas
d'intoxication chez ces animaux à-la suite'de*frictions mercurielles.
D. Frictions avec une décoction de graines de staphisaigre (50 grammes
de staphisaigre par litre* d'eau), de bulbes de colchique (mêmes
proportions).
E. Poudres insecticides. — Il est bon, au préalable, dnumecter la
peau avec de l'eau savonneuse. On projette ensuite la poudre avec un
soufflet ad hoc. Les poudres de fleurs de pyrèthre, de graines de staphisaigre,
de graines de cévadille sont les plus employées.
F. Frictions avec un mélange de 1 partie de benzine, pour 6 de savon
vert et 20 d'eau ; ou bien pétrole 1 partie, huile ordinaire 10.
Employée seule, la benzine et surtout le pétrole seraient trop actifs
et pourraient amener la chute des poils.
G. Le mélange de Schleg est recommandé en Allemagne pour son
efficacité et son innocuité. Il se compose de 16 grammes d'acide arsénieux
et de 16 grammes de potasse qu'on met dans un litre et demi
d'eau ; on y ajoute ensuite un litre et demi de vinaigre.
H. L'émulsion de crésyl ou de créoline à 10 ou 15 p. 100 tend à
prendre une place de plus en plus importante dans le traitement de la
phtiriase en raison de son innocuité et de la facilité de son emploi. Il
suffit de deux ou trois lavages bien faits.
Quel que soit le remède adopté, il est bon de répéter l'opération à
intervalles de cinq à huit jours, pour tuer les parasites éclos des lentes
qui avaient résisté au premier traitement. La majorité des lentes sont
tuées par le vinaigre; c'est pourquoi l'on en ajoute souvent aux décoctions
parasiticides, à la dose de 500 grammes par litre.
Pour les chiens d'appartement, on évitera les préparations grasses,
et, en général, toutes celles qui sont susceptibles de salir les meubles
ou de souiller les poils. Pour ces animaux, on doit recommander des
bains fréquents, des lavages à l'eau créolinée, au savon phéniqué,,
l'emploi de la brosse et du peigne.
Jînûn, lorsqu'un groupe d'animaux est envahi, indépendamment
des moyens curatifs, il faut procéder à la désinfection des écuries,
étables, bergeries, porcheries, chenils, etc. L'eau bouillante d'abord,
l'eau de chaux ensuite ou simplement l'eau créolinée à 5 p. 100
conviennent très bien. On détruit les litières, et on a soin de faire le
pansage dehors.
Oiseaux. — On dispose aussi de nombreux moyens pour détruire la
vermine des volailles. On peiit se servir de la fleur de soufre ou d'une
des poudres insj^tticides indiquée^plus haut; on les insuffle sous les
, plumes avec un instrument ad h&c. Comme les volailles en se secouant
ou les Pigeons dans leur vol font aisément tomber toute la
poudre qu'on lemya insufflée, on se trouvera bien de lubrifier le fond
de leur plumage avec de l'eau savonneuse avant d'y insuffler de la
poudre de pyrèthre du de staphisaigre.