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maladies parasitaires - USP

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412 PARASITES DE L'APPAREIL DIGESTIF.<br />

l'on perçoit à la pression des parois abdominales, soit par les gaz qui<br />

dilatent les intestins. Lorsque les efforts de défécation aboutissent,<br />

les excréments sont mous, mélangés d'un mucus jaunâtre, et montrent<br />

parfois quelques anneaux de T. expansa. Les animaux maigrissent et<br />

s'affaiblissent de plus en plus ; ils ne se déplacent qu'à regret et suivent<br />

péniblement le troupeau. Ils sont parfois pris de convulsions. Enlin<br />

une diarrhée colliquative porte à leur dernier stade la faiblesse et la<br />

cachexie. Les malades, incapables de se relever, restent étendus sur<br />

le sol, où ils ne tardent pas à mourir d'épuisement.<br />

Le diagnostic, embarrassant au début, est fixé par les proglottis<br />

rendus avec lès excréments. En tous cas, on se tire d'embarras en<br />

sacrifiant un agneau, et en trouvant à son autopsie les nombreux<br />

Ténias qui obstruent son intestin. On peut alors traiter avec certitude<br />

les autres animaux malades.<br />

Quoique ce téniasis puisse se montrer sur les moutons entretenus<br />

exclusivement à la bergerie, il sévit de préférence sur les jeunes<br />

animaux des troupeaux conduits aux pâturages. Il est tout à fait<br />

probable que ces Moutons prennent avec l'herbe le T. expansa sous sa<br />

forme cystique ou larvaire. La maladie se montre, en effet, dans les<br />

années pluvieuses, dans les pays humides, marécageux, conditions<br />

favorables à la conservation des germes de Ténias. Quoique les<br />

agneaux de lait soient souvent affectés et que, chez des agneaux de<br />

quatre semaines, Spinola ait trouvé des vers longs de 10 mètres, il est<br />

inadmissible que les germes des Ténias leur arrivent pendant la vie<br />

fœtale ou par le lait de leur mère, comme on en a émis l'hypothèse. Il<br />

est plus vraisemblable que ces jeunes animaux s'infestent eux-mêmes<br />

en prenant çà et là quelques brins d'herbe dans la prairie, ou directement<br />

par un procédé qui n'a pas été établi.<br />

Il est indiqué d'éloigner les troupeaux des pâturages suspects.<br />

Le traitement n'est à entreprendre qu'avant la période de cachexie.<br />

On donne, par tête, une cuillerée à café d'huile empyreumatique de<br />

Chabert avec 23 à 35 centigrammes d'émétique. Plus tard, on fait<br />

prendre 15 grammes par jour de racine de tanaisie, pendant six à sept<br />

jours. Zurn indique le picrate de potasse à la dose de 0*', 6 à l gr ,25 par<br />

jour en pilules. On le fait suivre de l'administration d'un purgatif.<br />

Les expériences comparatives de Hartmann montrent que le kamala<br />

est un excellent ténifuge, recommandable pour le Mouton. Il le donne<br />

à la dose de 3* r ,50, en suspension dans l'eau et en deux fois à quatre<br />

heures d'intervalle. Philippi, ayant aussi employé comparativement<br />

le picrate de potasse, la noix d'arec, l'extrait éthéré de fougère mâle<br />

et le kamala, donne la préférence à ces deux derniers remèdes. Il<br />

administre le premier à la dose de 3 à 4 grammes, le second à celle<br />

de 5 à 6 grammes, et trois heures après donne une dose d'huile de<br />

ricin. Mojkowski considère la naphtaline comme un ténifuge supérieur<br />

au kamala ; il la donne à la dose de 1 gramme, deux fois par jour pen-

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