maladies parasitaires - USP

54' PARASITES DE LA PEAU.
propos des Mouches (voy. p. 38). Brauer rapporte que, dans certaines
localités où les Œstres abondent, les habitants ont réussi à en diminuer
le nombre en ne conduisant leurs animaux aux pâturages
qu'après dix heures du matin depuis avril jusqu'en août. Comme les
larves mûres quittent d'ordinaire leur hôte a,vant ce moment de la
journée, elles tombent sur le sol de l'étable ; n'y trouvant pas l'abri
favorable à la nymphose, elles périssent, et l'espèce s'en trouve beaucoup
diminuée. On y constate, en effet, que le bétail est à l'abri des
atteintes de l'Hypoderme, dont les larves abondent chez les animaux
qui, comme ceux des Alpes, vivent dehors nuit et jour.
Pour débarrasser la peau des larves qui l'ont envahie, on en détermine
la sortie par la pression des doigts, ou bien on les tue sur
place en introduisant par l'orifice de la tumeur une lancette, un bistouri
étroit ou un stylet rougi au feu. On arrive au même résultat par
l'emploi de la benzine, de l'essence de térébenthine, de l'eau salée ou
du goudron. Mais ces procédés ont l'inconvénient d'entraîner une
longue suppuration pour aboutir à l'élimination graduelle du cadavre
du parasite. Il est donc préférable à tous égards de l'éliminer
d'emblée en agrandissant par une incision, si cela est nécessaire, son
orifice de sortie et en le saisissant avec des pinces. Il ne reste plus
qu'à donner à la plaie des soins de propreté.
Hypoderme du Cheval. — Les Chevaux qui ont vécu au pâturage
pendant la belle saison sont parfois aussi, le printemps suivant, plus
ou moins envahis par des larves d'Hypoderme. Wallisnieri, Huzard
père, Bracy Clark l'avaient déjà observé. Roulin (cité par Joly) rapporte
que, dans les llanos de l'Amérique du Sud, on rassemble de temps en
temps les Chevaux qui vivent à un état demi-sauvage, et qu'on leur
ôte les larves d'Œstres. Loiset surtout (1) a donné une bonne relation
de cette maladie cutanée du Cheval, et il en ressort que, par leurs
signes extérieurs, les tumeurs à Hypoderme ressemblent de tous points
a celle du Bœuf. .< L'Œstre cuticole du Cheval est commun, dit-il, non
seulement dans le nord de la France, mais encore dans toute la Belgique,
la Hollande et sur toute l'étendue du littoral de la Baltique et
de la mer du Nord : car je l'ai très souvent rencontré sur de jeunes
animaux de ces provenances. »
La larve est vésiculeuse, fusiforme, renflée en avant et terminée en
^ o Z T d V ' f T ' beaUC ° Up m ° ins volumineuse que celle de
JIZJ rV ^ n ' qUe 9 à 10 ^«mètres de longueur ; sa
peau est mince, diaphane, dépourvue d'épines et les anneaux sont
très marqués. La bouche est tout à fait inerme (Loiset .
Joly (2), en raison de ces caractères particuliers, y voit une espèce
etTlTlIlXml ŒStre CUHC ° le dU CheVal ' **»• * 'a Soc. vétér. du Calvados
séiïces 0 de' S Z Z e XX« *£"* ** " »" " """ *