maladies parasitaires - USP

144 PARASITES DE LA PEAU.
ainsi à des accidents d'intoxication. Il faut donc alors se borner à
ne frictionner qu'une moitié du corps, droite ou gauche, antérieure
ou postérieure. Les préparations de sulfure de potasse et Ile soufre
n'ont pas ces inconvénients et elles sont d'un prix peu élevé. On laisse
agir le médicament pendant trois ou quatre jours; puis on procède à
un dernier nettoyage au savon dans les mêmes conditions que le premier..
Lorsque la friction médicamenteuse a été bien faite, avec énergie,
qu'elle n'a ménagé aucune partie du corps, il est rare de voiries
déma§JlgQ|Kisons persister. Une répétition du traitement, faite avec plus
de soin, triomphera sûrement alors de la maladie.
A l'École de Toulouse, le traitement-auquel on a recours et avec un
succès certain consiste dans l'emploi d'une pommade dite huile di
cévadille, préparée selon la formule suivante, qui est à peu près celle
de Pujol et Bonnet :
Poudre de cévadille 100 grammes.
Alun calciné 40 —
Fleur de soufre 60 —
Huile d'olive *„ 1 litre.
Faites digérer pendant deux heures au bain-marie.
Dans le cas de gale localisée, on emploie quelquefois l'huile de
cade.
Enfin, depuis quelque temps, on se sert avec succès de la créolinc
ou du crésyl, en solution à 10 ou 15 p. 100. L'emploi en est aussi
simple que peu coûteux.
Pour éviter la réapparition de la maladie, il est clair qu'il faut pratiquer
la désinfection des harnais, des objets de pansage et de l'écurie.
Le meilleur désinfectant est l'eau bouillante, les Acariens et leur»
œufs étaient détruits à une température de 70 à 80 degrés. Si l'on
craint d'altérer les pièces du harnais, on les désinfectera en les plongeant
dans une solution antipsorique de sulfure de polasse ou de
créoline (crésyl).
Le traitement interne, qui jouait un si grand rôle dans l'ancienne
médecine, doit avoir simplement pour objet de combattre la débilité
de l'économie. Une ration abondante, des toniques, une bonne hygiène
générale sont les moyens simples auxquels il faut seulement
avoir recours.
Police sanitaire. — La gale sarcoptique du Cheval n'est pas comprise
dans l'énumération des maladies contagieuses donnant lieu à
l'application des dispositions de la loi du 21 juillet 1881 sur la police
sanitaire des animaux. Mais, en raison de l'importance des épizooti#
qu'elle peut causer dans l'armée, elle y est l'objet de mesures spéciales,
prescrites par les articles 18 et 71 du décret du 26 décembre 1876
portant règlement sur le service vétérinaire de l'armée (art. 65, Cav.;
79, Art., du décret du 28 décembre 1883 portant règlement sur le ser-