maladies parasitaires - USP

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PARASITES DE L'APPAREIL DIGESTIF.
sionfait sourdre par l'orifice, en en chassant un Spiroptère. Ce pertuis
met toutes les cavités de la tumeur en communication avec l'intérieur
de l'organe. Le nombre des vers dans chaque tumeur est très variable
(2 à 20).
Silva Araujo a trouvé chez un chien cinq Spiroptères ensanglantés
libres dans la cavité de l'œsophage (1).
Morgagni et Ercolani -ont pensé que les Spiroptères, introduits à
l'état larvaire dans l'estomac, perforent la membrane muqueuse et se
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ développent dans le tissu
conjonctif sous-jacent. Da-
1|9|||BBIJnÉiO F vaine (2) estime, au con-
JllWi iiilffiPfe^^ IBi traire, que grâce à leur té-
JpM nuité dans leur premier
' état, ils s'introduisent dans
le conduit d'une glandeœ»- •
phagienne ou gastrique,en
déterminent la dilatation,
l'inflammation et la transformation
en tumeurvennineuse.
Il base son opinion
sur la forme de l'ouverture
qui ne paraît ni érodée ni
ulcérée. Dans le plus grand
nombre des cas, le conduit
de la glande resterait perméable;
dans d'autres, il
s'oblitérerait, peut-être par
la compression de la tumeur
même sur ce conduit,
Fig. 143. — Tumeurs k Spiroptera sanguinolenta
dans l'estomac du Chien, grandeur naturelle
(Railliet).
L'une d'elles a été incisée pour montrer la cavité intérieure
et les vers qui y sont contenus.
quand il est perméabîf! »
s'opérerait là une transformation
analogue à celle qui
s'observe si souvent dans
les follicules sébacés, dans
les glandules des lèvres, etc. L'étude histologique des tumeurs peut
• jseule résoudre cette question encore indécise.
* Le Spiroptère ensanglanté, assez commun en Chine et au Brêsi,
paraît plus fréquent en Italie qu'en France, où sa présence est Aii ^
exceptionnelle. On ne peut y rapporter des symptômes caractéristHpW||
Selon Manson, sa présence dans l'œsophage se traduit par des vomissements
répétés, pouvant entraîner la mort par inanition ; ces tumeurs
peuvent s'ouvrir dans la poitrine et déterminer, par suite de leur rup-
(1) SILVA ARAUJO, La Filaria immitis et la Filaria sanguinolenta au Brésil, hj
médical, 1878.
(2) DAVAINE, Traité des entozoaires, 2 e édit., Paris, 1877, p. 770.