04.07.2013 Views

maladies parasitaires - USP

maladies parasitaires - USP

maladies parasitaires - USP

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

PARASITES DE L'ŒSOPHAGE ET DE L'ESTOMAC. 347<br />

un même estomac. Elles y sont réunies en un seul groupe ou en<br />

plusieurs, dont un plus considérable que les autres. On peut y trouver<br />

mélangées les larves de plusieurs espèces, quoique, dans nos pays,'<br />

celles du G. equi dominent. Elles sont plus particulièrement-cantonnées<br />

dans le sac gauche de l'estomac. Celles du G. hxmorrhoidalis,<br />

outre leur arrêt possible dans la région pharygienne, peuvent \e<br />

trouver aussi dans le sac droit et dans le duodénum. Elles séjournent<br />

quelque temps dans les dernières régions du rectum avant de se<br />

laisser tomber et y prennent une teinte verte caractéristique. On les y<br />

aperçoit au moment de la défécation quand le rectum se renverse.<br />

C'est ce qui a donné lieu â cette erreur, détruite par Bracy-CIark, que<br />

les larves du G. hxmorrhoidalis se développent dans celte région : les<br />

œufs y auraient été déposés au printemps par la femelle, qui profiterait<br />

dans ce but de la saillie de la muqueuse, lorsque les crottins<br />

sont expulsés. Les larves de G. pecorum font aussi la même station<br />

rectale avant de sortir pour effectuer leur nymphose. Cela n'a pas lieu<br />

pour le G. equi ni pour le G. nasalis. Mais les larves de ce dernier<br />

ont pour habitat plus particulier le duodénum.<br />

Quant aux effets que les larves de Gastrophiles peuvent produire<br />

sur la santé, on a émis des opinions très divergentes. Certains<br />

leur ont attribué les conséquences les plus graves. Numan cite de<br />

nombreux auteurs pour qui les larves rongent les tuniques de l'estomac,<br />

les perforent et amènent ainsi la mort; ou bien elles déterminent de<br />

l'amaigrissement, de la toux, des coliques, ou encore des symptômes<br />

cérébraux, des inflammations de différents viscères et, en particulier,<br />

des poumons. Chabert mettait à leur compte les <strong>maladies</strong> les plus<br />

variées. Vallisnieri attribua une épizootie qui fit périr un grand nombre<br />

de chevaux, en 1713, sur le territoire de Vérone et de Mantoue, à<br />

l'énorme quantité de larves que l'on trouvait généralement dans<br />

l'estomac (Numan). De l'examen attentif de la plupart des cas qui ont<br />

été rapportés, Numan conclut que les perforations signalées se sont<br />

produites après la mort ou qu'elles ont été rendues faciles par un<br />

ramollissement morbide et préalable de l'estomac.<br />

Il est vrai que, lorsqu'on réfléchit à l'extrême fréquence des larves<br />

gastriques, à la multitude de chevaux qui en sont porteurs, à leur<br />

quantité souvent énorme dans le même estomac et à l'impossibilité<br />

d'en soupçonner la présence pendant la vie par suite de l'absence de<br />

tout trouble apparent, on est porté à considérer ces parasites comme<br />

tout à fait inoffensifs. Certains auteurs ont même été jusqu'à leur<br />

reconnaître une action excitante, avantageuse pour les fonctions digestives.<br />

Il y a là une exagération manifeste. On ne saurait admettre que<br />

les nombreuses ulcérations entretenues par les larves à la surface de<br />

la muqueuse œsophagienne de l'estomac soient absolument,indifférentes.<br />

Il doit bien en résulter quelque gêne pour cet organe, et<br />

cela se traduit surtout lorsque "d'autres conditions pathologiques

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!