maladies parasitaires - USP

MYCOSES DES VOIES RESPIRATOIRES. 597
Mazzanti a aussi trouvé le poumon d'un agtieau parsemé de tubercules
à contenu puriforme, du volume d'une graine de pavot à celui d'un grain
de chènevîs, entourés d'une aréole inflammatoire, parfois agglomérés par
3 ou 4 en une masse unique. Leur contenu renfermait des spores et un mycélium
formé d'une cellule centrale qui émettait un petit nombre de filaments
lftngs de 11 (i, larges de 4 |i, et terminés par un renflement d'où partaient
de nouveaux filaments. Les nodules avaient leur point d'origine dans
les vésicules pulmonaires, d'où le processus morbide avait envahi les parties
voisines : irritation du tissu conjonctif interlobulaire, exsudât dans les
dernières divisions bronchiques, tuméfaction de leur muqueuse et hyperplasie
du tissu conjonctif périhronchique (1).
Rivolta a donné le nom de Mucorimyces canis familiaris à un Champignon
qu'il a trouvé chez une chienne morte dans le marasme, après avoir présenté
les symptômes suivants : toux sèche et fréquente, respiration accélérée,
boiterie d'un membre postérieur. Les reins, les poumons, la rate et la corne
gauche de l'utérus étaient envahis par des sarcomes encéphaloïdes, renfermant
des filaments entrelacés en divers sens et dont quelques-uns étaient
nstitués oar des cellules rondes ou spores placées bout à bout. Leur diaètrc
variait de 4 à 22 y, et leur longueur atteignait jusqu'à 28 y. Il est
regrettable que ce Champignon n'ait pas été l'objet d'une culture, qui, en
en montrant la nature, aurait probablement permis de supprimer le nom
kfiitraire de Mucorimyces qui lui a été donné (2).
(1) E. MAZZANTI, Pneumonicosi in un agnello. Il moderno zooiatro, II, 1891, p. 87."
(?) RTVOLTA, Giorn. di anat. fisiol. e patol. degli animali, 1885, p. 121.