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maladies parasitaires - USP

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240 PARASITES DE LA PEÂÛ".<br />

Les Symplectoptes cysticoles sont propres aux Gallinacés, vivent<br />

dans le tissu conjonctif et ne paraissent pas y produire de lésions susceptibles<br />

de retentir sur la santé de l'oiseau. Cependant, lorsqu'ils<br />

s'y trouvent en très grand nombre, on peut leur attribuer la mort<br />

des animaux qui ont succombé dans le marasme. Ils provoquent alors<br />

de l'irritation dans le tissu conjonctif sous-cutané ou autre, et la formation<br />

de tubercules au centre desquels on trouve le cadavre de ces<br />

Acariens. Ces corpuscules, vus d'abord par Voigtlander (l)j puis par<br />

Vizioli et d'autres observateurs, sont jaunâtres, ovales, longs de<br />

0 mm ,25 à 0 m,n , §0 et 1 millimètre, parfois si abondants qu'on en trouve<br />

jusqu'à cent dans deux centimètres carrés et demi de surface (Vizioli).<br />

Leur contenu est mou, granuleux, graisseux ou calcaire, et<br />

rappelle le tubercule. Ils peuvent se trouver sur les viscères abdominaux,<br />

dans le péritoine, comme dans les muscles et sous la peau; et<br />

dans ce dernier cas, on peut les apercevoir à travers le tégument, et<br />

même les trouver dans les furfures épidermiques (Rivolta). On les a<br />

vus chez des poules, des faisans et des dindons. Heller (de Kiel) (2)<br />

affirme les avoir rencontrés sur 70 p. 100 des poules qu'il a examinées.<br />

Ils sont très fréquents surtout sur les volailles vieilles ou cachectiques.<br />

ART. II. — Acariases psoriques.<br />

Les Sarcoptidés psoriques qui vivent sur les Oiseaux appartiennent<br />

au genre Sarcoptes, mais se présentent avec des caractères extérieurs<br />

et un genre de vie qui justifient leur réunion en une section<br />

ou sous genre : Knemidokoptes Fùrstenberg (Dermatoryktes Ehlers).<br />

Ces Sarcoptes avicoles ont le corps orbiculaire, dépourvu de saillies squamiformes<br />

et de spinules sur le notogastre. Les épirnères de la première paire<br />

de pattes envoient chacun sur le dos un prolongement qui se réunit en<br />

arrière à son congénère de façon à limiter un plastron rectangulaire. L'anus<br />

est situé à la partie postérieure du notogastre. Les màles, les nymphes et<br />

les larves sont pourvus, à toutes les pattes, des ambulacres à ventouse qui<br />

caractérisent les Sarcoptes, et se ressemblent beaucoup par leur forme générale.<br />

Les femelles pubères et ovigères sont globuleuses, presque glabres,<br />

et leurs pattes, très courtes, coniques, sont dépourvues d'ambulacre et terminées<br />

par deux crochets inégaux. Elles sont ovovivipares.<br />

Les Sarcoptidés avicoles actuellement connus ont été rapportés à<br />

trois espèces dont deux seulement vivent sur les Oiseaux domestiques;<br />

c'est le Sarcopte changeant et le Sarcopte lisse (3).<br />

(1) VOIGTLANDER, Bericht U. d. Veteriaàrwesen im Konigr. Sachsen, 1856-57, p. 2fl.<br />

(2) A. HELLER, Die Schmarotzer, 1880, p. 183.<br />

(3) A. RAILLIET, Sur une nouvelle forme de gale observée chez te Pigeon. Bull. Soc.<br />

centr. de méd. vétér., 1885, p. 284. - Étude zoologique du Sarcopte risse (Sarcopte»<br />

laevis Rail.). Bull, de la Soc. zoolog. de France XII 1887

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