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maladies parasitaires - USP

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PARASITES DE L'INTESTIN. 411<br />

son T. ovilla, dont Perroncito a reçu deux exemplaires (T. aculeata).<br />

Il est vrai que, selon Moniez, cette espèce (T. Giardi) serait assez<br />

commune à Lille ; mais il ne lui attribue aucun trouble dans la santé<br />

du Mouton.<br />

Quatre T. centripunctata ont été trouvés par Rivolta dans l'intestin<br />

grêle d'un mouton anémique. Au point qu'ils occupaient, la muqueuse<br />

était en partie de couleur rouge par suite de l'hyperémie des<br />

villosités, et en partie pâle ou grisâtre par le fait de la dégénérescence<br />

pigmentaire de ces villosités. Mattozzi a rencontré cette même<br />

espèce et n'a noté qu'un catarrhe de la muqueuse. Biaise, qui<br />

nous en a adressé plusieurs individus recueillis en Algérie, ne signale<br />

aucune altération qui puisse y être rapportée.<br />

Quant aux T. globipunctata, ceux que Rivolta a décrits sous le nom<br />

de T. ovipunctata avaient la tête enfoncée profondément dans la<br />

muqueuse intestinale. Leur présence avait amené la dégénérescence<br />

d'un grand nombre de villosités, une irritation des glandes de<br />

Lieberkûhn et la formation de nodules inflammatoires, isolés ou<br />

confluents, du volume d'un pois à celui d'une lentille.<br />

Les quatre espèces dipylidiennes, plus larges, plus volumineuses,<br />

ont un rôle pathogène plus important.<br />

Le T. fimbriata, trouvé d'abord par Natterer chez diverses espèces de<br />

Cerfs de l'Amérique du Sud, est très abondant chez le Mouton dans<br />

les plaines de l'ouest des États-Unis. Sa présence détermine un<br />

téniasis peu caractéristique ; c'est simplement une anémie pernicieuse<br />

comme on en observe si souvent sur les troupeaux de bêtes ovines.<br />

Elle a de grandes analogies avec celle qui est rapportée en Europe à<br />

T. expansa et à l'étiologie de laquelle d'autres espèces, tout au moins<br />

T. alba, et sans doute aussi T. Benedeni (qui nous paraît assez fréquent),<br />

peuvent prendre une grande part.<br />

Lorsque ces T. expansa sont peu nombreux, ils ne provoquent<br />

pas de désordres appréciables dans les fonctions digestives. Mais il<br />

en est autrement dans quelques cas, rares en France et plus fréquents<br />

en Allemagne, où par leur nombre et leur longueur, ces vers causent<br />

une affection épizootique grave, sévissant particulièrement sur les<br />

agneaux et les antenais, et que les Allemands nomment Bandwurmteuche<br />

(1).<br />

Le début de la maladie est obscur. On constate de la pâleur de la peau<br />

et des muqueuses apparentes, une laine cassante et pauvre en duvet;<br />

puis de l'amaigrissement, un arrêt de développement, quoique l'appétit<br />

et surtout la soif se montrent plus excités qu'à l'état normal. Bientôt<br />

surviennent des troubles variés de la digestion : rumination irréguliére,<br />

haleine fade et nauséabonde, coliques, constipation, ventre<br />

volumineux soit par la rétention des matières fécales accumulées que<br />

il) A. ZCERN, Die tierischen Parasilen. 2" Auflage, Weimar, 1882, p. 190.

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