maladies parasitaires - USP

31 e PARASITES DE L'APPAREIL DIGESTIF.
également été séparés des Distomes, en Aison de la situation des orifices
génitaux, placés au-dessus et à côté de la ventouse orale. — Une espèce u
été trouvée dans l'œsophage de la Poule.
d. Amphistome (Amphistoma Rud.). — Le corps est épais, rausculeux,
assez ferme, ovoïde, cylindroïde ou conoïde, souvent courbé et deux ou trois
fois plus long que large. La ventouse antérieure, petite, offre la bouche à
son fond. La seconde ventouse, relativement très grande, est placée à l'extrémité
postérieure, qui est tronquée obliquement du côté de la face ventrale.
Les branches de l'intestin ne sont pas ramifiées. — Plusieurs espèces
vivent dans la panse des Ruminants ; une dans l'intestin du Bœuf; une autre
dans celui du Cheval.
e. Gastrodisque (Gastrodiscus Leuck). — La ventouse ventrale est située au
bord postérieur du corps, comme dans les Amphistomes ; mais la face ventrale
est parsemée de nombreuses papilles-ventouses. Une espèce exotique
vit dans le tube digestif du Cheval et du Mulet.
D. Les NÉMATODES (fig. 117 à 121) peuvent être blancs, jaunes, bruns,
rouges ou marbrés. La surface de corps est lisse ou striée transversalement,
quelquefois longitudinalement; elle est formée par une cuticule chitineuse,
transparente, ferme, élastique, divisible en plusieurs couches, offrant parfois
des tubercules, des épines, des poils, etc., ou formant des expansions ou ailes.
Au-dessous se trouve Yhypoderme ou couche sous-cuticulaire, qui est molle,
granuleuse, nucléée, en rapport par sa face interne avec l'enveloppe musculocutanée
ou couche musculaire. Celle-ci est formée de cellules contractiles, la
plupart longitudinales, et souvent groupées en séries. Elle est presque toujours
interrompue par quatre lignes longitudinales : deux, situées à droite
et à gauche, sont les champs latéraux, qui acquièrent parfois la même largeur
que les champs musculaires ; ce sont des épaississements de l'hypoderme
dans chacun desquels court un, quelquefois deux ou trois canaux excréteurs
(vaisseaux aquifères), qui viennent tous se réunir en un canal unique, court,
et s'ouvrir au dehors par un pore excréteur, ventral, au niveau de la terminaison
de l'œsophage. Les deux autres lignes sont intermédiaires aux précédentes
et plus étroites : ce sont les lignes médianes (dorsale et ventrale).
L'extrémité céphalique, distincte ou non du reste du co'rps, armée ou
non, ailée ou non, présente à son sommet la bouche, orbiculaire ou elliptique,
pourvue ordinairement de trois ou de six lèvres molles ou cornées, presque
toujours garnies de papilles. Le canal digestif s'étend d'une extrémité du
corps à l'autre. La bouche s'ouvre parfois dans un infundibulum (capsule
buccale), auquel fait suite l'œsophage; souvent celui-ci est le premier compartiment
digestif; c'est un tube étroit, à parois épaisses, musculeuses, q«L
est parfois étranglé en arrière pour former une dilatation dite ventriem'
L'intestin, qui vient ensuite, est simple, à parois minces, peu ou pas
flexueux; il se termine par le rectum, plus étroit, un peu musculeux, et
enfin par l'anus, toujours ventral, terminal ou presque terminal. A ce tube
digestif, surtout à sa partie antérieure, sont souvent annexés des organes
glandulaires.
La respiration est exclusivement cutanée. La circulation est lacunaire :'
un liquide plasmalique, remplissant la cavité viscérale et baignant les viscères,
est mis en oscillations irrégulières par les contractions de l'enveloppe
musculo-cutanée. Le système nerveux existe ordinairement, constitué par
un collier œsophagien, d'où naissent un nerf ventral, un nerf dorsal
et des nerfs latéraux. Il y a des papilles tactiles et quelquefois des taches
oculaires.
Les sexes sont toujours séparés, au moins chez les espèces qui nous intéressent.
Le mâle, habituellement plus petit, que la femelle, se reconnaît d'or-