04.07.2013 Views

maladies parasitaires - USP

maladies parasitaires - USP

maladies parasitaires - USP

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

262 PARASITES DE LA PEAU.<br />

Quand la maladie est limitée, la santé générale ne partit pas en<br />

souffrir, et la guérison peut avoir lieu spontanément : les nodules cessent<br />

de croître, se dessèchent et tombent en une fois ou par fragments.<br />

Mais en général le mal s'étend de plus en plus, les oiseaux maigrissent,<br />

les plumes se hérissent, l'anémie, le marasme sont les avantcoureurs<br />

de la mort. Celle-ci est souvent hâtée par la diphtérie,<br />

complication ordinaire de cette affection, qui est fréquemment confondue<br />

avec elle.<br />

Cette maladie des volailles est contagieuse d'un oiseau à l'autre. Si<br />

un sujet malade vit pendant quelque temps au milieu de sujets sains,<br />

les éléments du contage, épars dans le poulailler ou le colombier, ou<br />

transmis par le contact, ne tardent pas à infester les oiseaux bien portants.<br />

Selon Rivolta, la transmission n'aurait pas lieu si on dépose de<br />

la matière morbide sur la peau d'un sujet indemne. Mais Pfeiffera<br />

réussi des inoculations par piqûres à des poules et à des pigeons. Les<br />

nodules apparaissaient huit jours après aux points d'inoculation et la<br />

maladie s'étendait de plus en plus, jusqu'à gagner la cavité buccale,<br />

les narines, les oreilles et obstruer plus ou moins ces ouvertures. Chez<br />

les Poules et les Dindons, le mal tend beaucoup moins que chez les<br />

Pigeons à envahir les muqueuses.<br />

La cautérisation par le fer rouge ou les agents chimiques constitue<br />

le traitement ordinaire. On s'est bien trouvé d'employer l'essence de<br />

térébenthine, efficace aussi pour la prophylaxie après désinfection des<br />

locaux souillés par les malades.<br />

Bollinger, le premier, a rapproché cette affection de celle qui est<br />

connue chez l'Homme sous les noms de Molluscum contagiosûiarçet<br />

d'Epithelioma contagiosa; il y a, en effet, entre elles de grandes<br />

analogies symptomatiques. En même temps, Bollinger signalait, dans<br />

les tumeurs qui leur sont propres, la présence d'éléments particuliers,<br />

étrangers, <strong>parasitaires</strong>, rattachés aux Coccidies. Rivolta et Silvestrini<br />

ont d'abord identifié ces Coccidies au Coccidium oviforme, qui vit dans<br />

le foie du Lapin (Voy. Psorospermose hépatique). Plus tard, Rivolta<br />

en fit une espèce distincte, qu'il appela Amœba croupogena ou Psoresperma<br />

crouposum, confondant en une seule entité morbide cette dermatose<br />

et la diphtérie des Oiseaux. Bien que la lumière soit loin d'être<br />

complète sur cette question, il y a tendance générale à voir dans la<br />

maladie qui nous occupe une véritable Psorospermose ou CoccidioH^<br />

de la peau.<br />

Les Coccidies ou Psorospermies oviformes constituent dans la classe des Sporozoaires<br />

(voy. p. 4) un ordre dont la plupart des espèces vivent en parasites<br />

à l'intérieur même des cellules épithéliales du foie, de l'intestin, de la<br />

peau, etc. Au début de leur développement, ces Coccidies forment de petite»<br />

masses protoplasmiques, arrondies, régulières, d'ordinaire nucléées. Peu à<br />

peu, chacune de ces masses augmente de volume, s'entoure d'une membrane<br />

transparente (kyste ou coque) et, rompant la cellule dans laquelle elle

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!