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maladies parasitaires - USP

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HELMINTHIASES CUTANÉES. 257<br />

Guinée, d'où le nom de Ver de Guinée que lui donnent les Anglais; on<br />

l'observe aussi dans le haut Sénégal, et surtout dans l'Afrique orientale,<br />

l'Abyssinie, la Nubie, l'Egypte, le Kordofan, le Darfour, le Sennaar.<br />

Elle a été introduite dans l'Amérique du Sud par les nègres, à<br />

l'époque de la traite, et est devenue endémique dans les Guyanes et<br />

dans quelques localités du Brésil.<br />

Ce ver se trouve dans le tissu conjonctif sous-cutané. Chez<br />

l'Homme, on le rencontre surtout aux jambes et aux pieds, mais parfois<br />

aussi à la tête, au cou, au tronc, aux mains et même dans des<br />

organes plus profonds. Roulé d'ordinaire en spirale, il détermine la<br />

formation de tumeurs superficielles, parfois très douloureuses, qui<br />

s'abcèdent le plus souvent. Un certain nombre d'observations établissent<br />

qu'il peut se développer aussi chez le Chien, le Cheval et le Bœuf,<br />

parmi les animaux domestiques.<br />

CHIEN (1). — La Filaire de Médine a été observée chez le Chien dès<br />

le siècle dernier par Doerssel à Buenos-Ayres et à Curaçao. Smyttan,<br />

Forbes, Griffith l'ont ensuite trouvée dans l'Inde ; Clot-Bey, Pruner-<br />

Bey, Junès et Piot en Egypte. Aous empruntons à un rapport de Railliet<br />

la symptomatologie suivante.<br />

« La Filaire de Médine se rencontre le plus souvent sur les membres ;<br />

elle siège dans le tissu conjonctif sous-cutané, le long des rayons<br />

osseux, plus rarement dans les parties superficielles du tissu conjonctif<br />

intermusculaire.<br />

» Le ver manifeste tout d'abord sa présence par le développement<br />

d'une tumeur oblongue, aplatie, donnant au toucher la sensation d'un<br />

gros cordonnet enroulé en écheveau.<br />

» Primitivement indolente, cette tumeur, qui arrive à former parfois<br />

une saillie très apparente, devient peu à peu douloureuse, et il<br />

n'est pas rare de voir la sensibilité s'exagérer au point que le chien<br />

menace de mordre lorsqu'on veut explorer la région malade. L'animal<br />

devient inquiet, agité, et il se couche et se relève à chaque instant,<br />

lèche la tumeur et manifeste enfin tous les signes d'une douleur locale<br />

des plus intenses.<br />

» On voit alors survenir, en un point variable de la tumeur, un ou<br />

plusieurs petits abcès qui ne tardent pas à s'ouvrir, en donnant écoulement<br />

à une faible quantité de sérosité purulente. Puis la plaie<br />

devient fistuleuse et finit .par donner passage au ver, dont une extré-<br />

(1) DOERSSEL, cité par B. IIUSSEM, Aanmerkingen betreffende den Dracunculus.<br />

Verhand. van het Genotsch. te Vlissingen, 2. Deel (Middelburg, 1771), p. 454. —<br />

G. SMYTTAN, On Dracunculus. Transact. on the med. and phys. Soc. of Calcutta, I,<br />

1825, p. 179. — CLOT-BEY, Aperçu sur le ver dragonneau observé en Egypte. Marseille,<br />

1830, p. 8 et 19. — D. FORBES, Transact. of the med. and phys. Soc. of Bombay,<br />

I, 1838, p. 215 ; et Madras quat. Journal of med. se. 1837. — PRUNER, Die Krankheiten<br />

des Orients vom Standpunkt der vergl. Nosologie betrachtet, 1847, p. 250. —<br />

G. N. GRIPMTH, Dracunculus medinensis in the dog. The veter. Journal, XXVII, 1888,<br />

p. 317. — WALTER JONES, cité par R. BLAMCHARD, Tr. de Zoologie médic, II, 1890,<br />

p. 37. — RAILLIET (PIOT), Bull, de la Soc. cent, de méd.-vétér., 1889, p. 167.<br />

NEUMANN. — Mal. <strong>parasitaires</strong>. 17

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