maladies parasitaires - USP

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PARASITES DE LA PEAU.
manysses trouvés sur les Poules, les Hirondelles et les Oiseaux d'appartement
ne sont que des variétés de la même espèce, qui, sous
l'influence d'un habitat différent, ont pris quelques caractères secondaires
de dimensions (1).
Les Dermanysses de la Poule vivent dans les poulaillers et les
colombiers. Essentiellement noctambules, ils sont, pendant le jour,
cachés dans les fissures des planchers,
des murs, des perchoirs,
des nids, dans toutes les anfractuosités
et les creux du local;
les nids en paille des Pigeons en
sont souvent infestés. On les y
trouve en colonies nombreuses
de mâles, de femelles, libres ou
accouplés ventre à ventre, de
| nymphes et d'œufs. La nuit, ils
se répandent sur les Oiseaux à
leur portée, Poules et Pigeons,
et, par les piqûres de leur rostre
acéré, leur soustraient une notable
quantité de sang. Ils deviennent
aisément nuisibles aux
poussins et pigeonneaux et peuvent
les amener à la consomption
et à la mort. En outre,
leurs piqûres troublent le repos
Fig. 92. — Dermœnyssus gallinx.
rostre de la femelle, vu de dessous. B, vu de
profil. C, œuf. D, tarse (Delafond).
des oiseaux, les font maigrir et
empêchent les poules de couver
avec assiduité.
Lorsqu'on examine pendant
le jour les oiseaux qu'ils tourmentent, on n'y trouve pas de Dermanysses,
et il est bien rare même que leurs piqûres aient laissé des
traces. Quelquefois cependant, d'intermittents qu'ils sont d'habitude,
ils deviennent parasites permanents. On peut alors les trouver le
jour, parfois en quantités innombrables, sur les Poules et, plus souvent,
sur les Pigeons, où ils pullulent et courent avec une grande
rapidité. Ils ont une extrême fécondité, se multiplient très vite et,
ce qui assure encore leur conservation, peuvent rester plusieurs mois
privés d'hôte susceptible de satisfaire leur appétit sanguinaire.
On assure qu'ils pénètrent quelquefois dans les cavités nasales des
(1) P. GERVAIS (Hist. nalur. des insectes. Aptères, III, Paris, 1844, p. 223) a décrit
un Dermanysse du Dindon (D. gallopavonis) : « Corps mou, sans pièces clypéacee»
séparant le thorax de l'abdomen, marqué de stries transversales comparable» »
celles de la pulpe des doigts de l'Homme ; de petites impressions circulaires, nombreuses
et serrées sur le dos ; corps et pattes peu velus. — Vit dans les plumes du
Dindon domestique et se nourrit de sang.