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maladies parasitaires - USP

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42 PARASITES DE LA PEAU.<br />

quelquefois dessous en provoquant des désordres plus ou moins considérables.<br />

Après leur transformation en nymphes, Mégnin en a toujours<br />

obtenu, à leur éclosion, la même mouche, la Sarcophage magnifique.<br />

Il pense que ce sont ces larves que l'on a trouvées le plus souvent<br />

dans les plaies de l'Homme, et que, si on les a rapportées à celles des<br />

Calliphora vomitoria, Sarcophaga carnaria et Lucilia Cœsar, c'est que<br />

toutes ces larves se ressemblent beaucoup, qu'on ne peut parvenir<br />

à les distinguer qu'en faisant éclore l'insecte parfait, et qu'on a bien<br />

rarement réalisé cette expérience.<br />

Le genre Lucilie (Lucilia Macq.) renferme des mouches à trompe molle ;<br />

à épistome (bord supérieur de la cavité buccale) non saillant; antennes a<br />

troisième article quadruple du deuxième et à style très plumeux ; abdomen<br />

court et arrondi ; ailes fort écartées. Ces caractères, joints au vif éclat des<br />

couleurs métalliques, constituent un faciès qui distingue ce genre de tous<br />

les autres.<br />

La Lucilie César (L. Cœsar L.) en est le type; c'est la mouche d'un<br />

beau vert doré, qui est si répandue et qui dépose ses œufs sur les<br />

matières organiques en décomposition. Elle passe pour pondre aussi<br />

sur les plaies de l'Homme et des animaux.<br />

La Lucilie soyeuse (L. sericata Meig.) lui ressemble beaucoup.<br />

Elle est plus petite, de couleur verte, avec reflets bleus. L'épistome et la<br />

face sont blancs, tandis que le premier est d'un rougeàtre pâle chez la Lucilie<br />

César. Le premier anneau de l'abdomen seul est noirâtre, alors que,<br />

chez l'autre espèce, le deuxième anneau présente, en outre, une ligne dorsale<br />

noire.<br />

La Lucilie soyeuse détermine assez souvent en Hollande, chez les<br />

Moutons, une affection d'une certaine gravité, que les éleveurs désignent<br />

sous le nom de « maladie vermiculaire » (Worm-ziekte). Elle a<br />

été d'abord étudiée par Bouman et par Gerlach, puis par Jennes et<br />

van Laer (1).<br />

Les larves se rencontrent principalement chez les antenais, et surtout<br />

chez ceux qui souffrent de la diarrhée. Les moutons adultes n'en<br />

sont tourmentés que lorsqu'ils sont malpropres. Attirées par les matières<br />

fécales qui s'attachent au train postérieur, les mouches viennent<br />

y déposer leurs œufs. 11 en sort de petites larves de couleur<br />

crème, formées de dix à douze anneaux pointillés sur leurs bords.<br />

La tête est pourvue de deux crochets; l'extrémité postérieure, plus<br />

volumineuse, présente trois stigmates. Ces larves attaquent la peau et<br />

il)BouaAN, traduit par DEMARBAIX, Annales de méd. vétér., 1863 n 78 —<br />

GERLACH, Allgemeine Thérapie d. Hausthierkrankheiten (cité par Zurn) - JÉ.NNES et<br />

VAN LAER, Dermatose parasitaire chez les moutons produite par les larve'i de la<br />

Lucilia sencala. i. de méd. vétér. et de l'élève du bétail. Utrecht, 1864 • et \nn de<br />

med. vet. Bruxelles, 1867.

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