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maladies parasitaires - USP

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270 PARASITES DE LA PEAU.<br />

mince couche de pus, qui, enlevée, montre le derme encore enflammé<br />

et pointillé de nombreuses fossettes laissées par les poils arrachés, Le<br />

pus soulève la croûte qui le recouvre, se dessèche peu à peu et forme<br />

des couches superposées, adhérentes ou non à la production parasitaire,<br />

et constituant une nouvelle croûte. Celle-ci reste seule après la<br />

chute de la première, à l'inverse de laquelle elle ne montre plus,<br />

surtout dans ses couches profondes, d'éléments cryptogamiques.<br />

Cette seconde croûte se dessèche à son tour, tombe sous forme<br />

d'écaillés ou de squames, (dartre furfuracée), et laisse une plaque<br />

glabre sur laquelle les poils repoussent avec régularité, soit d'emblée,<br />

soit après une desquamation épidermique de courte durée.<br />

La maladie s'accompagne d'un prurit assez net, plus prononcé au<br />

début et à la fin que dans la période intermédiaire, mais qui est loin<br />

d'avoir la même acuité que dans la gale.<br />

CHEVAL. —Chez cette espèce, où l'affection est, dans la plupart des<br />

pays, moins fréquente que chez le Bœuf, les plaques trichophyti^es<br />

siègent surtout à la partie supérieure du corps, à l'encolure, au dos,<br />

au rein, à la croupe, aux côtes, aux flancs : c'est là, en effet, que<br />

les instruments de pansage portent le plus aisément les parasites,<br />

dont ils sont les agents les plus actifs de propagation. Ces plaques<br />

peuvent, d'ailleurs, se rencontrer sur toute la surface du corps; mais<br />

elles sont tout à fait rares aux parties inférieures des membres.<br />

Quelque soin qu'on y apporte (même dans les conditions expérimentales,<br />

où l'on surveille de très près l'évolution du mal), l'abondance<br />

des poils et la pigmentation de la peau s'opposent le plus souvent<br />

d'une manière absolue à l'observation des phénomènes primitifs<br />

de l'éruption. Ce que l'on voit tout d'abord, ce sont des plaques circulaires,<br />

dont le diamètre oscille autour de celui d'une pièce d'un<br />

franc et qui tranchent sur le reste de la robe par le hérissement et<br />

l'aspe^îf terne des poils qui les recouvrent.<br />

Ceux-ci tombent au bout de quelques jours, et c'est souvent le premier<br />

symptôme qui attire l'attention. Mégnin fait remarquer que ce<br />

phénomène est précipité par le pansage et que, les poils de la périphérie<br />

tombant les premiers, c'est sous forme d'anneaux que se présente<br />

alors la teigne tonsurante ; aspect qu'il ne faut pas confondre<br />

avec celui de l'herpès circiné de l'Homme, où il est dû à un tout autre<br />

phénomène. Du reste, cet aspect dure peu : bientôt toute la surface<br />

de la plaque est dépilée et, si la maladie a pris de l'extension, la robe<br />

de l'animal a acquis, par l'ensemble de ces taches nummulaires, une<br />

physionomie toute particulière. Les poils ne tombent pas par évulsion,<br />

mais par brisure presque au ras de l'épiderme, et l'on reconnaît aisément<br />

que l'extrémité brisée est irrégulière, divisée en petits brins,<br />

comme épiée ou pénicillée.<br />

L'épiderme de la plaque tombe en même temps que les poils ; il

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