maladies parasitaires - USP

LIVRE SIXIÈME
PARASITES DES MUSCLES, DU TISSU CONJONCTIF ET DES OS.
Dans ce livre, consacré surtout aux parasites des muscles, nous
étudions aussi ceux du tissu conjonctif interorganique et ceux des os,
soit parce qu'ils sont trop rares et d'un intérêt trop secondaire pour
constituer un livre distinct, soit surtout parce que les plus importants
d'entre eux se rencontrent principalement dans le tissu conjonctif
iatermusculaire et interfasciculaire.
Nous n'avons à nous occuper ici que des parasites animaux (1).
A propos du diagnostic différentiel de la trichinose, nous aurons
cependant à dire quelques mots de l'actinomycose musculaire du
Porc.
Les parasites qui font l'objet de ce livre sont variés et très fréquents.
Ce sont des Sarcosporidies, des Cestodes à l'état cystique (Cysticerques
et Cénures), des Trématodes (Distoma sp.?) ou des Nématodes,
dont le plus important est la Trichine.
Dérivent à leur habitat définitif par des voies mal déterminées,
parmi lesquelles l'appareil circulatoire est sans doute la principale.
Des chapitres spéciaux sont consacrés aux Sarcosporidies (Pso?'otpermose
musculaire), aux Cysticerques (Ladrerie), à la Trichine (Trichinose)
et aux parasites des os. Les autres parasites vont être, dès
maintenant, étudiés brièvement, en raison de leur peu d'importance
relative.
Cénure cérébral. — Le Cystique du Txnia cœnurus, du Chien, le Cœnurus
etrebralis Rud., dont l'habitat ordinaire est le cerveau des Ruminants et
(I) Zofr (de Halle) a décrit (Biologisches Centralblatt de Rosenthal, III, 1884,
B "2Î), sous le nom de Haplococcus reticulatus, un Champignon qu'il aurait trouvé
dans la viande de Porc et qui lui a paru pouvoir être classé parmi les Champignons
Myxomycètes. Il était en telle quantité qu'on en voyait une douzaine daiis chaque
préparation. Il se présentait sous trois formes : myxoamibe, sporanges et téleutospores.
Ces dernières étaient des sphères ou des tétraèdres à faces fortement
•arrondies, de 20 à 25 y de de diamètre, à épispore épaisse, réticulée en polygones,
bans l'espace de dix mois, sur 803 porcs de Torgau, 396 avaient montré ce parasite.
Il n'i phi» été revu par personne. MÔLLER (Real-Ëncyclopadie der gesammten
Pharmacie, V, p. 99) et KITT (Centralbl. f. Bakter. u. Parasitenk., IV, 1888, p. 659)
ertiment que l'Haplocoecus de Zopf "n'est pas autre chose que des spores de Lyco-
;pode qui se seraient introduites accidentellement dan» les préparations. Il doit
donc être rayé du groupe des parasites. '