maladies parasitaires - USP

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PARASITES DE L'APPAREIL DIGESTIF.
L'acide arsénieux convient bien. On le donne dans du son frisé, ii
doses croissantes de 1 à 3 grammes pendant une dizaine de jours. —
On a aussi recommandé beaucoup l'émétique : 15 à 20 grammes par
jour, en quatre fois, avec trois ou quatre heures d'intervalle entre
chaque fois, en bols ou en électuaires avec la poudre de gentiane, ou
bien en mélange avec de l'asa fœtida et de l'huile empyreumatique. Le
lendemain, on purge avec un bol d'aloès. — Zundel s'est bien trouvé
de l'usage des baies de genièvre avec de la crème de tartre, dans du
son un peu mouillé, pendant une quinzaine de jours ; au bout de ce
temps, il faisait prendre au cheval un bol d'aloès. — On peut aussi
employer l'essence de térébenthine (80 à 150 gr.) émulsionnée dans
son poids d'huile d'arachides, le semen contra (100 à 150 gr.), l'huile
empyreumatique (20 à 30 gr.), la benzine (50 à 100 gr.).
Nous devons dire que, dans bien des cas, tous ces remèdes sont
insuffisants et que le spécifique contre les Ascarides du Cheval est
encore à chercher.
Oxyure courbé (Oxyuris curvula Rud.). — C'est la femelle que l'on rencontre
à peu près exclusivement. Elle a 40 à 50 millimètres de longueur, est arquée
dans sa partie antérieure, plus ou moins subulée en arrière. La vulve est
située à environ 10 millimètres de la bouche.
Les œufs sont ovoïdes, longs de 88 à 95 pi,
larges de 41 à 45 p., asymétriques, et portent
à l'une de leurs extrémités, qui est tronquée,
une sorte d'opercule. Dans cette
espèce, la tète est dépourvue d'ailes laté-
Fig. 169. — Oxyure du Cheval. Fig. 170. — Oxyure du Cheval,
......... „ femelle, grandeur naturelle.
A, extrémité antérieure, environ vue 200 de devant. fois. — B, œufs, grossis
vu, vulve ; «, anus.
raies; la bouche présente trois grandes lèvres arrondies, enveloppant chacune
deux mamelons; 6 papilles en deux groupes diamétralement opposés.
Le mâle, très rare, a été décrit par Railliet (1). Il a 9 à 12 millimètres de long;
son extrémité postérieure obtuse est munie de plusieurs papilles dont les
plus longues soutiennent une sorte de bourse caudale très développée; le
spicule est droit, grêle, très aigu.
(1) A. RAILLIET, Note sur le mâle de l'Oxyure du cheval. Bull. Soc. zoologique de
France, 1883, p. 211.