maladies parasitaires - USP

632 PARASITES DES MUSCLES, DU TISSU CONJONCTIF ET DES OS.
Nématodes. —Plusieurs Nématjodes ont étét,trouvés dans les muscles
et le tissu conjonctif de divers animaux domestiques. Le plus important,
la Trichine, fait plus loin l'objet d'un chapitre spécial (Voy. Trichinose).
Nous ne parlerons ici que de ceux dont la présence est.
exceptionnelle ou accidentelle.
Le Filaria papillosa, qui vit d'habitude dans le péritoine du Cheval, est
signalé par Rudolphi comme pouvant se trouver aussi dans le tissu conjonctif
sous-péritonéal et intermusculaire des parois de l'abdomen chez le
même animal.
— On a vu que le Filaria immitis peut se trouver chez le Chien dans le
tissu conjonctif sous-cutané (p. 620); que les embryons de YOllulanus tricuspis,
du Chat, peuvent se répandre de l'estomac dans les muscles et le tissu conjonctif,
ainsi que dans les divers organes et y former des kystes analogues
à ceux des Trichines (p. 302) ; que des Nématodes larvaires ont été trouvés
par Eberth dans les"muscles, les reins et le poumon d'un mouton (p. 567).
— Filaria clava Wedl. — Ver femelle, trouvé à Vienne, dans le tissu conjonctif
péritrachéal d'un pigeon. Bouche inerme; corps atténué en avant,
renflé en arrière, claviforme ; longueur 28 à 36 millimètres; diamètre 1 millimètre
à l mm ,5. Ovovivipare. — Mazzanti dit en posséder une dizaine
d'exemplaires.
— Zùrn a trouvé dans la viande de trois porcs de petits Nématodes qu'il
rapporte aux Anguillulidés, et qui ne sauraient être confondus avec les
Trichines musculaires. Ils avaient une longueur de l mm ,4 au maximum et
63 y de large; ils n'étaient pas enkystés. Leur présence est probablement
tout accidentelle, et il est à croire qu'ils ont pénétré dans les échantillons
examinés, à la suite d'un contact avec de l'eau ou des instruments qui en
contenaient (1). ' "
— Chez un cheval abattu pour la consommation, et qui, depuis dix-huit
mois au moins, présentait, avec un embonpoint excellent, une certaine gêne
du train de derrière et une grande tendance au décubitus, Vittu a trouvé
tous les muscles envahis par des kystes offrant, en général, le volume et
l'aspect d'un grain de seigle. Ces kystes avaient tous subi la dégénérescence
crétacée. Par leur position dans le tissu conjonctif interfibrillaire, la structure
de leurs parois, les amas graisseux de leurs extrémités, ils rappelaient
tout à fait, à une échelle bien plus grande, ce que l'on voit chez les
kystes vieux de Trichina spiralis. Giard, qui en a fait l'étude, est convaincu
qu'il é'agit, dans ce cas, d'un Nématode parasite voisin de la Trichine,
mais beaucoup plus grand (2). Peut-être y a-t-il lieu de le rapprocher du
Spiroptera reticulata, dont il est fait mention plus bas.
— Une observation analogue à celle de Vittu a été faite sur une vache par
Wolff,