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maladies parasitaires - USP

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650 PARASITES DES MUSCLES, DU TISSU CONJONCTIF ET DES OS.<br />

5 p. 1000. On prend une quantité suffisante de la saucisse ou viande hachée<br />

suspecte ; et on la met en digestion pendant plusieurs heures, à la température<br />

de 40° dans six à huit fois son volume du mélange de glycérine pepsinique<br />

et d'eau acidulée. On agite de temps en temps. La viande et la graisse<br />

sont dissoutes, cette dernière formant à la surface du liquide une couche<br />

plus ou moins épaisse. La vésicule du Cysticerque est un peu attaquée, mais<br />

la tête, les ventouses et particulièrement la couronne de crochets résistent,<br />

tombent au fond du vase et y sont retrouvés aisément sous la forme de<br />

grains qui rappellent ceux du riz.<br />

Symptômes. — Les symptômes de la ladrerie sont très vagues, difficiles<br />

à apprécier, variables d'ailleurs selon la susceptibilité des sujets<br />

et la localisation particulière du mal. Le plus souvent même, ils sont<br />

nuls, surtout quand l'infestation n'est pas généralisée. De tous ceux<br />

que l'on a indiqués, le seul qui soit pathognomonique est la présence<br />

de Cysticerques sous des muqueuses accessibles à l'exploration : à la<br />

face intérieure de la langue, particulièrement sur les côtés du frein ;<br />

quelquefois sur la conjonctive; plus rarement dans les plis du rectum.<br />

Dans ces points, on reconnaît la présence des grains de ladre à<br />

l'inégalité de la surface de la muqueuse, aux saillies plus ou moins<br />

marquées que forment les vésicules, à leur aspect transparent et<br />

opalin tranchant sur la teinte rosée des parties voisines.<br />

Au temps d'Aristophane, on savait déjà reconnaître la ladrerie à la<br />

présence des vésicules sous la langue et dans les replis de l'anus, et<br />

l'on pratiquait aussi le langueyage.<br />

f ette opération consiste à visiter la langue du vivant de l'animal.<br />

Le langueyeur est celui qui procède à cette visite. Au moyen âge et<br />

jusqu'à la fin du xviu" siècle, le langueyage était exclusivement pratiqué<br />

par des agents du pouvoir, officiers du roi, dit langueyeur s-jurés.<br />

Aujourd'hui, le langueyage est libre et facultatif, mais son exercice<br />

constitue toujours une profession spéciale en raison de l'habitude et<br />

de l'adresse qu'il exige. Certaines villes ont même un langueyeur<br />

assermenté et payé par elles pour examiner les porcs conduits sur les<br />

marchés.<br />

Pour faire cet examen, le langueyeur commence par coucher l'animal :<br />

placé parallèlement au corps de celui-ci, il l'attire à lui par les soies du dos<br />

et des reins, pendant qu'un aide, placé du côté opposé, tire vers soi par le<br />

membre postérieur voisin du langueyeur; le porc perd l'équilibre et est renversé<br />

par l'opérateur. Ou bien, se plaçant à droite de l'animal, le langueyeur<br />

le saisit par le membre antérieur gauche, et le renverse par un coup de<br />

genou dans le flanc. Aussitôt que le porc est à terre, il se précipite sur lui,<br />

et le maintient avec son genou gauche appuyé sur le cou ; un aide contient<br />

les pattes de derrière.<br />

Profitant des cris que pousse l'animal, le langueyeur lui introduit entre<br />

les mâchoires un bâton long d'un mètre environ, qui appuie fortement à<br />

terre par l'extrémité entrée dans la bouche du patient et retenue par<br />

le pied de l'opérateur. Il passe l'autre extrémité sous sa cuisse ou sous son<br />

aisselle droite, ou la fait tenir par un aide. Le bâton, jouant le rôle de levier,<br />

maintient les mâchoires écartées. L'expert introduit alors la main enveloppée

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