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maladies parasitaires - USP

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PARASITES DES CAVITÉS NASALES ET DU LARYNX. 555<br />

Chez les animaux qui ont manifesté les symptômes du parasitisme<br />

des sinus, on trouve ces larves enveloppées de mucus et de pus souvent<br />

fétides. Elles occupent les sinus frontaux et leurs dépendances<br />

de l'axe osseux des cornes. Selon Hertwig, elles pourraient se trouver<br />

aussi dans les sinus maxillaires. La muqueuse est très tuméfiée,<br />

épaissie et injectée, rarement sphacélée en quelques points. Les méninges<br />

sont quelquefois hyperémiées, et il y a épanchement séreux<br />

dans les deux ventricules cérébraux. Quand les larves sont très nombreuses,<br />

quelques-unes sont mortes et d'autres peuvent se trouver dans<br />

le larynx et la trachée, où elles ont probablement pénétré après la<br />

mort de l'hôte.<br />

Prophylaxie. — Pour préserver les Moutons des atteintes des Œstres,<br />

on a recommandé de ne pas les conduire, depuis la fin de juin<br />

jusqu'à la fin de septembre, dans les pâturages bordés par des broussailles<br />

ou des bois, ou de supprimer ces broussailles qui servent de refuge<br />

aux Œstres; d'enduire le nez des Moutons avec de l'huile empyreumatique<br />

ou du goudron, opération longue pour un fort troupeau<br />

et dent les effets sont assez fugaces. On dit aussi que, dès que le berger a<br />

reconnu la présence de l'insecte ailé autour du troupeau, il doit nettoyer<br />

le bout du nez de ses moutons afin d'en enlever les larves déposées :<br />

prescription trop minutieuse pour avoir chance d'être exécutée. Ce<br />

qui est plus pratique, c'est de détruire toutes les larves qu'on trouve<br />

à l'autopsie des Moutons, ou qui sont rejetées de leur vivant, de<br />

blanchir à la chaux de temps en temps les bergeries, et de les enfumer<br />

en l'absence du troupeau pour faire périr les Œstres adultes qui pourraient<br />

s'y être réfugiés.<br />

Traitement. — Bien des traitements ont été préconisés; très peu<br />

est donné des résultats tout à fait satisfaisants.<br />

Les sternutatoires ne détermineront pas des éternuements plus vigoureux<br />

que n'en provoque la présence des larves, et ces éternuements<br />

seront impuissants à entraîner les larves situées profondément. Les<br />

poudres sternutatoires les meilleures sont le tabac à priser et le rhizome<br />

d'hellébore blanc. Le berger les introduit plusieurs fois par<br />

jour dans le nez des malades avec les doigts ou les insuffle avec un<br />

tuyau de plume. Ces poudres ne peuvent guère avoir d'effet qu'au<br />

moment de l'immigration des jeunes larves, qui, en général, restent<br />

plusieurs semaines dans les cavités nasales avant de gagner les sinus.<br />

H ne faut guère non plus compter beaucoup sur les injections<br />

faite? dans le nez avec de l'huile empyreumatique en suspension<br />

dans l'eau vinaigrée ou salée, ni sur les fumigations pyrogénées. Bénion<br />

recommande les injections d'éther et d'essence de térébenthine<br />

mélangés : leur emploi doit produire une violente irritation des cavités<br />

nasales.<br />

D'ailleurs, tous ces médicaments ne peuvent que gêner les larves, les<br />

inviter à se déplacer, mais non les tuer ; car elles leur opposent une

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