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maladies parasitaires - USP

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694 PARASITES DES MUSCLES, DU TISSU CONJONCTIF ET DES OS.<br />

lir. En suivant cette règle, on a toujours, pendant la cuisson, atteint<br />

une température d'au moins 60° et, après'une demi-heure ou une<br />

heure de repos, celle de 70°, la chaleur périphérique continuant à<br />

pénétrer vers le centre (1).<br />

Les expériences de Perroncito et de Vallin sont pleinement confirmatives<br />

de celles-ci.<br />

Celles de Colin sont, à beaucoup près, les plus précises, parce que<br />

les viandes traitées par la cuisson ont ensuite été données à des animaux<br />

sur lesquels on a constaté par l'autopsie la persistance ou l'absence<br />

de la vitalité des Trichines (2). Dans ces expériences, une pièce<br />

de viande trichinée de 2 kilogrammes a été soumise à l'ébullition pendant<br />

une heure et demie; un chien et un surmulot qui en ont mangé<br />

n'ont pas, à l'autopsie, présenté de traces de Trichines vivantes ou<br />

mortes. Pour une pièce de 3 kilogrammes et demi à 4 kilogrammes,<br />

le même résultat a demandé deux heures d'ébullition franche. Une<br />

heure et quart a suffi pour les oreilles, les lèvres, les joues et les pieds.<br />

L'ébullition de durée ordinaire est donc un moyen très sûr de rendre<br />

inoffensive la viande trichinée, à condition de la prolonger proportionnellement<br />

au volume des morceaux.<br />

Piana a également constaté que, lorsque les Trichines ont été portées<br />

à une température de 54°, elles ne se développent plus dans l'intestin<br />

des Rats, Lapins ou Cobayes.<br />

Le rôtissage sommaire, tel qu'il se pratique d'ordinaire pour la<br />

viande de bœuf et de mouton, laisse au centre des pièces des parties<br />

saignantes ou simplement rouges et, par conséquent, ne tue pas les<br />

Trichines. Mais il y arrive à coup sûr s'il est complet, tel que nos<br />

usages culinaires l'exigent pour la viande de porc. Une épaule de<br />

cochon, tenue à la broche devant un feu vif, pendant 16 minutes<br />

seulement, fut complètement cuite, et des hirondelles qui en prirent<br />

les parties les plus centrales ne montrèrent aucune Trichine vivante<br />

dans leur intestin (G. Colin).<br />

Les expériences instituées à l'Office sanitaire impérial d'Allemagne<br />

ont donné des résultats conformes à ceux qui précèdent.<br />

Sur l'action du froid, moins importante au point de vue pratique,<br />

Leuckart rapporte qu' « une masse de viande fut exposée durant<br />

trois jours, en plein air, au froid d'un hiver très rigoureux (—20° à<br />

— 25° C). Complètement congelée, elle fut donnée à un lapin et l'on<br />

constata qu'elle possédait encore une action nocive. Ce fait n'est pas<br />

isolé : Rupprecht, Fiedler, Kûhn en rapportent de semblables ; Fiedler<br />

estime cependant que les Trichines meurent lorsque leur température<br />

descend au-dessous de —14° C. Kûhn a constaté qu'une viande conservée<br />

durant sept semaines dans une glacière renfermait encore des<br />

(1; FJORD et KRABBE, Bull, de la Soc. centr. de méd. vétér., 1868, p. 260.<br />

(2) G. COLIN, loc. cit. — Idem, Influence de la chaleur sur la vitalité des trichines.<br />

Bull, de la Soc. cent, de méd. vét., 1866, p. 256.

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