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maladies parasitaires - USP

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PARASITES DES CENTRES NERVEUX. 719<br />

tous les symptômes d'une encéphalite. Parfois la maladie a eu la rapidité<br />

d'une apoplexie foudroyante (Lourdel) ou presque foudroyante (Franchi);<br />

^'autres fois, l'animal a mis trois h quatre jours à mourir (Sirodot, Siedamgrotzky).<br />

Le diagnostic d'une semblable affection est toujours très difficile, et ne<br />

peut guère être établi qu'après la mort. Il est heureusement sans grande<br />

importance pratique, car la terminaison fatale ne tarde pas à arriver.<br />

A l'autopsie, on trouve des larves d'OEstridés non seulement dans l'estomac,<br />

mais encore dans l'orifice pharyngien des trompes d'Eustache, dans les cavités<br />

nasales et dans le crâne (Franchi). L'encéphale est dilacéré et le siège<br />

d'une vive inflammation, qui s'étend plus ou moins loin du point occupé<br />

parle parasite; il y a aussi une violente méningite. Une seule larve a ordinairement<br />

pénétré dans le crâne ; Bruckmûller en a vu deux et Franchi plusieurs,<br />

qui se trouvaient à des profondeurs variées. Dans tous les cas, l'organe<br />

attaqué appartenait à la face inférieure de la moelle allongée, sauf<br />

dans le cas de Franchi, où la base du cerveau et du cervelet avait été intéressée,<br />

et dans celui de Boas, où la larve était entre le tubercule quadrijumeau<br />

antérieur gauche et l'hémisphère cérébral correspondant. C'était le<br />

côté gauche du pont de Varole (Bruckmûller), le faisceau latéral gauche du<br />

bulbe, en arrière du calamus scriptorius (Sirodot), la partie antérieure du<br />

corps restiforme droit fSiedamgrotzky), les pédoncules cérébraux (Lourdel),<br />

le bulbe et le pont de Varole (Dieckerhoff).<br />

L'espèce d'OEstridé dont la larve a pu pénétrer ainsi dans le crâne reste<br />

très incertaine. A priori, il est naturel de penser au Gastrophilus hxmorrhoidalis,<br />

qui, plus que tout autre, s'arrête quelquefois dans les régions postbuccales.<br />

Cependant Bruckmûller a cru avoir affaire au Gastrophilus nasalis,<br />

Boas à ÏHypoderma bovis ; Mégnin rapporte à cette dernière espèce la larve<br />

trouvée par Lourdel ; enfin la description que Siedamgrotzky donne de la<br />

sienne ne parait pas se rapporter à un OEstridé.<br />

La situation occupée par le parasite permet de rétablir le chemin qui l'a<br />

conduit à l'intérieur du crâne. Il est probable que cette larve, arrivée du<br />

pharynx dans les poches gutturales, traverse les parois de celles-ci pour pénétrer<br />

par le « trou déchiré » et se trouve ainsi à la base de l'encéphale.<br />

Il faut sans doute rapporter aussi aux OEstridés la larve recueillie par Rose<br />

en 1828 dans le cerveau d'un poulain.<br />

MOELLE ÉPKIIÈRE. — En 1827, Tombs a trouvé, dans la moelle épinière d'un<br />

poney, une larve qui appartenait sans doute à un OEstridé.<br />

Chez 14 bêtes bovines (généralement jeunes) sur 39 qu'il a examinées,<br />

Hinrichsen a vu des larves situées dans la graisse interposée entre la duremère<br />

spinale et le canal rachidien. Leur nombre variait de un à vingt. Elles<br />

avaient 8 à 13 mm de longueur sur 1 à 2 mn de diamètre: Leur présence n'était<br />

révélée, soit pendantla vie, soit à l'autopsie, par aucun trouble appréciable.<br />

Hinrichsen est porté, sans motif suffisant, à les considérer comme des<br />

larves d'Hypoderma bovis au premier stade (1).<br />

(1) HINRICHSEN, Ueber einen neuen Parasiten im Rllckenmarkskanal des Rindes.<br />

Archiv t. wiss. u. prak. Thierheilkundet XIV, 1888, p. 219 et 459.

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