maladies parasitaires - USP

DES PUCES. 59
avant. Le bord postérieur du prothorax porte aussi latéralement 7 à 9 épines
semblables. Le mâle, long de 2 millimètres, a l'extrémité postérieure relevée;
la femelle a 3 millimètres de longueur et le corps plus arrondi.
Fig. 21. — Tête de la Puce du ChieD,
grossie 30 fois (Railliet).
Fig. 22. — Tête de la Puce des Léporidés,
grossie 30 fois (Railliet).
L'autre espèce est la Puce des Léporidés (P. goniocephalus Tg.).
Elle est caractérisée par sa tête, dont le sommet antérieur est anguleux,
et par les épines de la tète et du prothorax, qui ne sont qu'au nombre de
cinq à six de chaque côté. Les dimensions sont sensiblement les mêmes.
Elle vit sur les Lièvres et les Lapins. On trouve souvent aussi sur le
Lapin le Pulex serraticeps, quelquefois le P. irritons.
Les Puces qui vivent sur les Poules, les Pigeons et beaucoup d'autres
oiseaux sont rapportées par Taschenberg
à une seule espèce, la Puce
des Oiseaux (P. avium Tg.) (1).
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Î/TH I
Elle a le corps brun, assez allongé ; la tête
arrondie, dépourvue de spinules à son bord
Ww i)
postérieur ; mais le prothorax en présente
12 à 13 de chaque côté de son bord postérieur.
Le mâle a 3 millimètres de longueur ; «* W'i %,
la femelle, 3-»,5. Fig> 23- _ Tête de ,a Puce des
Poules, grossie 30 fois (Rail-
Les Puces constituent une incommo- liet).
dite souvent très tourmentante et nuisent
aux animaux en troublant leur repos ou leur quiétude. Elles sont plus
fréquentes sur les Chiens que sur les Chats, communes sur les Pigeons,
plus rares sur les Poules.
Le Pulex serraticeps pullule surtout sur les Chiens et les Chats sédentaires,
les femelles nourrices, les jeunes pendant la période de l'allaitement
; car laponte surplace etle développementde l'Insecte rencontrent
alors les conditions les plus favorables, y. L'évolution complète du parasite
peut même s'accomplir sur le corps de l'hôte. Sur un Chien qui
souffrait depuis six mois d'une irritation cutanée avec prurit intense,
(I) A. LCCCT, Sur la Puce des Poules. Rec. de méd. vétér., 1888, p. 170; 1889,
p. 27. — MÉOMN, Les Puces des Oiseaux. Bull. Soc. centr. de méd. vétér. 1888, p. 374.
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