maladies parasitaires - USP

112 PARASITES DE LA PEAU =
bule. Tels furent encore les mémoires de Raspail, d'Eichstedt, de Lanquctin,
de Robin, etc.
En ce qui concerne la gale chez les animaux, nous avons déjà indiqué la
première mention faite de l'acare chez le Chat par Wedel (1672), puis sa
découverte réelle, chez le Mouton et chez le Renard par Wnlz (1809), chez le
Cheval, le Bœuf, le Chien, le Lapin, par Gohier (1812 et 1814). 11 faut dire
aussi qu'au commencement de ce siècle Havemann (cité par Zùrn) connaissait
déjà l'acare de la gale du Cheval et en donnait une figure passable. Le parasite
de la gale du Porc et du Sanglier fut trouvé par Spinola en 1846. Mais ce
sont surtout les travaux magistraux de Gurlt et Hertwig fVerjjleiihtoide
Vntersuchungen ùber die Haut des Menschen und ùber Krâfc, und Râudemiwen,
Berlin, 1844), de Gerlach (Krâtze und Rdude, Berlin, 1857), de Fùrstenberg
(Die Kràtzmilben der Menschen und Thiere, Leipzig, 1861), de'Ch. Robin (JMmoires
sur diverses espèces d'Acariens de la famille des Sarçoj»,|îides,v Moscou,
1869), de Delafond et Bourguignon (Traité pratique d'entomologie et de pathologie
comparées de la spore, Paris, 1862), qui ont tout particulièrement établi
nos connaissances sur les diverses espèces d'Acariens de la gale. Enfin le
nom de Mégnin doit être honorablement cité à la suite de ceux-ç4 \\guv les
nombreux mémoires qu'il a consacrés aux divers groupes d'Acariens et, en
particulier, aux Acariens psoriques.
Caractères généraux des Sarcoptidés psoriques. — Leur corps est ovalaire
ou orbiculaire, obtus aux deux extrémités, convexe en dessus, plat en
I
B^B^B^B^s^BH dessous, marqué de stries sinueuses,
fines et symétriques, sauf dans les endroits
où existent des épaississements
/ il/// appelés plastrons. Il porte, en outre, en
L^-VsPAw I \\m/f/ I différents points, des triçhomes (soies,
*$/• & / poils, piquants).
Il est dépasse en avant par un rostre
I mobile, conique. La cuiller maxillo-la-
k
Fig. 62. — Rostre etpatte delà Impaire
du Sarcoptes scabiei, var. equi, au
grossissement de 300 diamètres
(Railliet).
c, chélicères ou mandibules-, mx, maxilles;
la, languette ; li, lèvre inférieure ; j, joues ;
P, palpes maxillaires ; *, sternum ; 1,2, 3, 4, 5,'
articles de la patte ; a, arobulacre à ventouse.'
I biale, située à la face inférieure, com-
l prend deux pièces latérales (maxilles)
I soudées à une pièce médiane posté-
I rieure (menton) et réunies, dans l'ou-
I verture de l'angle ainsi formé, par une
I membrane mince (lèvre). Le plancher
I de la bouche est constitué par la lan-
I guette, pièce impaire, en forme de fer
I de lance. Les chélicères sont placées
I longitudinalement sur la face supé-
I rieure de la lèvre et de la languette,
sans y adhérer; elles sont aplaties à
leur face interne, par laquelle elles se
touchent, et limitent ainsi les parois
supéro-latérales de la bouche, cavité
prismatiq ue à trois faces. Chacune d'elles
est formée de deux articles, dont l'un,
plus court, est articulé sur l'autre, qui
a toute la longueur de l'organe; il en
résulte une sorte de pince à mors den­
tés. Les palpes maxillaires, cylindriques ou coniques, situés à peu près sur
le même plan que les chélicères, les contournent en décrivant une courbe
l i ? exten T e 1 ure ; de leurs tr articles, le basilaire, très large, s'articule
avec la maxille correspondante, ou avec celle-ci et îe menton. Enfin,