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maladies parasitaires - USP

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DERMATOMYCOSES. 269<br />

Bœuf et du Cheval, et leur identité de nature avec l'herpès tonsurant de<br />

l'Homme. Peu à peu l'histoire de la maladie se complète : les faits précédents<br />

sont confirmés et étendus; un grand nombre d'observateurs, dont<br />

les travaux seront rappelés plus loin, fournissent des données précises sur la<br />

Trichophytie chez les diverses espèces animales et sur les conditions de sa<br />

contagion.<br />

Symptômes et lésions. — Les symptômes vont être examinés successivement<br />

sur chacune des espèces qui peuvent être affectées de<br />

teigne tonsurante ; car, tout en conservant un air de parenté qui en<br />

indique la commune origine, ces symptômes ont des caractères spéciaux<br />

selon le terrain animal où le parasite s'est développé.<br />

ESPÈCE BOVINE (1). — Dans cette espèce, où la maladie semble plus<br />

fréquente que dans toute autre, elle est rarement disséminée sur toute<br />

la surface de la peau, mais se montre de préférence autour des lèvre»<br />

chez les veaux, à la tête, au cou, aux parties supérieures du corps,<br />

et est tout à fait exceptionnelle aux régions inférieures des membres.<br />

Le début se manifeste par une légère saillie circulaire, à la surface de<br />

laquelle les poils se hérissent. Une prolifération active de l'épiderme<br />

y amène rapidement la formation de squames plus ou moins adhérentes<br />

entre elles et constituant une croûte de 2 à 7 millimètres d'épaisseur<br />

: d'où le nom de dartre croûteuse appliqué à cette affection par<br />

les anciens vétérinaires. Selon Gerlach, les croûtes sont plus épaisses<br />

sur les peaux noires et y ont un aspect gris blanchâtre, fibreux, qui<br />

rappelle l'amiante (porrigo asbestinea) ; sur les peaux blanches, ordinairement<br />

plus fines, la croûte est plus mince et un peu jaunâtre.<br />

La lésion progresse par une irradiation centrifuge régulière :<br />

d'autres plaques se forment; celles qui sont voisines se fusionnent en<br />

une plaque d'autant plus grande. Leur diamètre varie ainsi de celui<br />

d'une pièce d'un franc jusqu'à celui d'une pièce de cinq francs ; d'après<br />

Gerlach, elles peuvent même atteindre les dimensions d'une |^siette.<br />

Les poils foncés se brisent au niveau de la surface libre' de la<br />

croûte, et les plaques en deviennent plus apparentes. Les poils blancs<br />

subissent rarement le même sort; d'ailleurs un certain nombre<br />

d'entre eux persistent toujours et surmontent la croûte, de sorte que<br />

les peaux blanches ne paraissent jamais tonsurées.<br />

A ses débuts, la croûte est très adhérente à la peau ; si on<br />

l'arrache, le derme apparaît tuméfié et saignant. Peu à peu, elle<br />

se détache en son centre, tandis que les parties périphériques, plus<br />

récentes, conservent leur adhérence. On trouve alors sous la croûte une<br />

(1) GROOKIER, Rech. sur le bétail de la Haute-Auvergne. Paris, 1831, p. 95. —<br />

CARRÈRE, Journ. des vétér. du midi, 1838, p. 237. — GELLÉ, Pathologie bovine, III,<br />

Paris, 1841, p. 349. — LAFORE, Tr. des mal. particul. aux grands ruminants. Paris,<br />

1843, p. 316. — GERLACH, Die Flechte des Rindes. Mag. f. d. gesammte Thicrheilk.<br />

1857, p. 292; trad. et analysé par VKRHEYEN (Rec. de méd. vétér., 1859, p. 81 et 337;.

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