maladies parasitaires - USP

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PARASITES DE LA PEAU.
Outre le prurit et l'éruption, un troisième symptôme, le plus impor
tant, le seul pathognomonique, c'est la présence des Sarcoptes. Les
nymphes, les mâles et les femelles adultes se rencontrent au milieu des
croûtes dans tous les points attaqués. Les jeunes larves et les femelles
ovigères vivent dans les galeries intraépidermiques, dites sillons, qui,
chez l'Homme, se manifestent par une fine ligné rougeâtre, de 10 à 20millimètres
de longueur. Ces sillons ne sont pas visibles chez le Cheval,
à cause de la coloration de la peau et de l'épaisseur de l'épiderme. Ils
sont creusés par la femelle aussitôt après l'accouplement. Ce travail
s'exécute assez vite, car au bout de 15 à 30 minutes il est achevé, et
d'autant plus tôt que la température est plus élevée. C'est ce qui avait
fait considérer ces Parasites comme noctambules : s'ils tourmentent
davantage les malades la nuit, c'est qu'à ce moment les conditions de
température du lit, ou de l'écurie, de l'étable, etc., leur sont plus favorables.
Au point de pénétration du Sarcopte, il se produit une papule
inflammatoire, sous laquelle on ne trouve pas le parasite, car il est
à l'autre extrémité de son sillon.
La femelle pond*ses œufs dans sa galerie, à la suite les uns des
autres. On les y trouve mélangés à ses excréments. Les larves qui
éclosent S'Y nourrissent pendant
quelque temps, y subissent
même des mues ou sortent
par de petits orifices que l'on
voit sur le trajet du sillon et
qu'on avait crus destinés 'à
l'aération de la galerie. ,
Fig. 83. — OEuf de Sarcoptes scabiei, grossi
150 fois, à divers stades de développement
- .
Il n'est pas certain que M
nymphes et les femelles pubères
vivent aussi dans des galeries.
En tous cas, l'accouple­
ment a lieu surtout sous les croûtes et les squames épidermiques.
11 est de peu de durée, et les mâles sont relativement peu nombreux.
Leur proportion est estimée à 5 ou 6 p. 100 du nombre total.
Les habitudes des Sarcoptes expliquent la ténacité plus grande de
cette forme de gale, son extension rapide grâce à l'abri sous lequel ces
parasites peuvent braver bien des causes de destruction, et la fréquente
difficulté de les trouver.
i, ^^^Zow^ ^ dernier réSultat P ar les Procédés indiqués plus
naut (p. 128). Il est rarement besoin de recourir à celui qu'a préconi«fc
Gerlach : il conseille de transporter d'abord les acares sur un honW
et de les y rechercher ensuite. Pour cela, l'expérimentateur place sur
son bras des croûtes prises sur l'animal suspect; il les y fixe à l'aide
de If 11 , Papiei * dG S ° ie maintenu en P la