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maladies parasitaires - USP

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PHTIRIASES. 79<br />

robustes; partie postérieure de la tête partagée#en trois parties par les<br />

deux bandes occipitales, qui, parallèles d'abord, convergent en avant vers<br />

la racine des mandibules. Thorax plus étroit et un peu plus court que la<br />

tête. Abdomen ovale, nu, sauf aux angles; bandes latérales très étroites.<br />

Blanc, avec bandes nacrées et transparentes. Longueur dans les deux<br />

sexes, 3 mm ,5 à 4 mm ,5.<br />

Symptômes (1). — La phtiriase se manifeste chez tous les animaux<br />

par des démangeaisons dont l'intensité est subordonnée au nombre<br />

des parasites et au groupe auquel ils appartiennent. Les Hématopinus,<br />

dont le rostre est conformé pour piquer, qui attaquent l'épaisseur de<br />

la peau pour se nourrir du sang et des humeurs exsudées à la suite<br />

de leur piqûre, déterminent un prurit bien plus intense que celui<br />

qu'occasionnent les Ricinidés. Le siège du prurit indique naturellement<br />

celui des parasites, qui se trahissent par leurs lentes moins profondément<br />

situées dans les poils ou les plumes, et par les dépouilles<br />

qu'ils y ont laissées à la suite de leurs mues.<br />

Cheval et Ane. — La phtiriase hématopinique du Cheval et de l'Ane<br />

a son siège principal au toupet, à la crinière, surtout à la base de la<br />

queue ou dans le voisinage de ces régjons. L'animal cherche à se<br />

gratter contre tous les objets à sa portée. Il mord doucement ses voisins<br />

et se laisse mordre et gratter par eux. En passant dans une écurie,<br />

on reconnaît d'emblée les sujets affectés au hérissement, à l'enchevêtrement<br />

des crins de la base de la queue. Un examen attentif y fait<br />

aisément constater la présence des Hématopinus et de leurs lentes,<br />

accompagnés de nombreuses pellicules épidermiques, d'un véritable<br />

pityriasis. Lorsque le pansage n'a pas été fait depuis plusieurs jours,<br />

des cadavres desséchés d'Hématopinus, des téguments abandonnés à<br />

la suite des mues viennent augmenter l'aspect général de malpropreté.<br />

On aperçoit rarement les papules que certains auteurs ont décrites, mais<br />

seulement des excoriations de formes diverses dues aux frottements.<br />

Railliet a vu une vieille jument d'expérience « qui offrait sur le dos<br />

plusieurs petites tumeurs constituées par des soulèvements épidermiques<br />

au-dessous desquels s'étaient amassés de nombreux Hématopinus<br />

».<br />

La phtiriase trichodectique est moins commune et moins prurigineuse.<br />

A cela près, elle ressemble à la précédente et s'en distingue<br />

surtout par l'examen du parasite. Les Trichodecte*» s'écartent davantage<br />

des régions supérieures du corps. Les deux phtiriases peuvent,<br />

bien que rarement, coexister sur le même Cheval.<br />

Bœuf. — Les mêmes différences symptomatiques se remarquent<br />

entre la phtiriase hématopinique du Bœuf et sa phtiriase trichodectique.<br />

Mais, à l'inverse de ce qui a lieu chez le Cheval, celle-ci<br />

paraît la plus fréquente. Les Trichodectes se répandent sur<br />

(1) MÉ0SI5, Les Parasites et les <strong>maladies</strong> <strong>parasitaires</strong>, Paris, 1880.

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