maladies parasitaires - USP

582; PARASITES DE L'APPAREIL RESPIRATOIRE.
nulations distinctes. En dehors de la zone affectée, les granulations
sont très rares ; elles disparaissent à peu près complètement au sommet
du poumon. Cette zone granuleuse peut se réduire à quelques îlots
sous-pleuraux ou occuper les deux tiers de la hauteur du poumon.
Parfois ces îlots sont volumineux et disposés sans ordre dans toute la
périphérie de l'organe.
Sur des préparations faites par dissociation du tissu frais, on trouve,
au sein d'éléments anatomiques variés, un nombre plus ou moins
considérable d'œufs ellipsoïdes,
longs de 70 à 80 w, larges de 40 à
50 (A, dont la coque, très mince et
souvent plissée, contient un vitellus
très granuleux plus ou moins
segmenté ou déjà développé en
embryon. On trouve également un
certain nombre d'embryons libres
et vivants. Dans ce dernier cas, les
bronches en renferment des amas
H*j englobés dans du mucus.
Fig. 315. — Pseudo-follicule en voie de
formation sur le trajet d'une artériole
a, à deux couches de fibres musculaires,
dont la direction reste indiquée
en b par un cordon de cellules épithélioïdes
; c, fissure et revêtement épithélial
assurant la continuité de la circulation;
d, cavité ovulaire (Laulanié).
Fig. 31G. — Pseudo-follicule de strongylose
pulmonaire du Chien, montrant
la cellule géante ovigère : l'œuf
de Strongylus vasorum (o) contenu
dans cette cellule est segmeuté (Laulanié).
Les granulations sont le produit de vascularites noduleuses répondant
aux variétés établies par Kiener sous le nom de « tubercules à
type endogène » et « tubercules à type exogène ». Ces deux types sont
rarement associés et, dans ce dernier cas, l'un d'eux est en minorité
et parait accidentel.
Les pseudo-follicules à type endogène peuvent, par leur confluence,
former des nodules variant de O mm ,2o à un millimètre. Ils se développent
à l'intérieur de petites artérioles, dont l'épithélium prolifère, et