maladies parasitaires - USP

PARASITES DES ORGANES URINA1RES. 741
le Loup, le Vison, la Marte, le Putois. la Loutre, le Phoque, etc. Il est
beaucoup plus fréquent chez les Carnivores et surtout chez le Chien ;
mais sa rencontre est toujours exceptionnelle. Silvestrini l'a cependant
observé très souvent à Pistoie et aux environs
(Toscane principalement sur les chiens de
chasso, braques, setters, pointers, épagneuls ou
bâtards.
On ignore encore les phases de son existence.
Comme sa rareté est peut-être moindre chez les
mammifères iehtyophages, il est possible qu'il
vive chez les Poissons pendant son jeune âge.
Cette opinion est rendue plus probable par la
découverte de Schneider, qui a trouvé chez des
p>lissons exotiques des Nématodes enkystés,
Fig. 362. — Eustrongle Fig. 363. — Œufs et embryon de l'Eustrongle géant,
géant, mâle, sran- d'après Dalbiani *
deur naturelle.
* A, œnf mur, „!„» de lïnt/rieur done femelle fécondée, grossi 400 fois (sa surface montre les
«"«ces des canaoi nombreux qui traversent la coque de part en part). - B, œuf renfermant un
embryon encore celluleui. — C, embryon eitrait de la coque, grossi 250 fois.
déjà décrits par Rudolphi sous le nom de Filaria cyslica et qui ne
sont autres que des larves d'un Eustrongylus. Schneider tend à les
rapporter à 1 E. gigas, mais sans motif suffisant, d'après Leuckart.
Balbiani (1) a reconnu que le développement de l'œuf commence
dans l'utérus de la femelle, mais s'arrête bientôt, pour ne s'achever
(I) RALFIANI, Rech. sur le développement et le mode de propagation du Strongle
fféant (Eustrongylus gigas Dies.). Journ. de l'anat. et de la physiol., VU, 1870-71,
p. 180.