04.07.2013 Views

maladies parasitaires - USP

maladies parasitaires - USP

maladies parasitaires - USP

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

PARASITES DE LA TRACHÉE, DES BRONCHES ET DU POUMON. 573<br />

pouls accéléré, les conjonctives injectées; l'animal allonge le cou,<br />

étend la tête, ouvre la bouche, sort la langue, et la salive s'écoule par<br />

les commissures des lèvres. Dans les accès les plus violents, le malade,<br />

en proie à l'asphyxie, tombe sur le flanc, se débat, les yeux<br />

saillants et hagards, la bouche béante, la langue pendante. Ces paroxysmes<br />

se présentent à plusieurs reprises par jour, et quelquefois le<br />

dernier emporte l'animal. Les quintes de toux déterminent le rejet,<br />

par la bouche ou les cavités nasales, de mucosités qui peuvent être<br />

striées de sang et qui contiennent des vers isolés ou réunis en pelotons,<br />

faciles à reconnaître surtout à leurs mouvements quand on les<br />

met dans de l'eau tiède.<br />

Lorsque la maladie progresse avec lenteur, les symptômes sont<br />

plus atténués, et il y a en outre une altération profonde de la nutrition<br />

: maigreur, pâleur des muqueuses, yeux caves, faiblesse, poil<br />

terne et hérissé, puis dépilations partielles, phtiriase, perte graduelle<br />

de l'appétit, rumination irrégulière, diarrhée, hémoptysies,<br />

fétidité de l'haleine et enfin un marasme mortel.<br />

La durée de la maladie varie selon son intensité. La mort, qui survient<br />

d'ordinaire par asphyxie ou cachexie extrême, peut être due<br />

aussi à une pneumonie intercurrente ou à une hémorragie pulmonaire.<br />

Elle peut se faire attendre trois, quatre ou cinq mois ; Morier<br />

a vu quelques sujets vivre un an.<br />

Le diagnostic repose sur les caractères des quintes de toux et surtout<br />

sur la présence des Strongles dans les matières expectorées. Les<br />

vers adultes peuvent y faire défaut, mais leurs embryons s'y trouvent<br />

toujours, et l'examen microscopique en décèle la présence. II arrive<br />

souvent, au début de la maladie, que les animaux déglutissent les<br />

produits expectorés aussitôt qu'ils arrivent à l'arrière-bouche et les<br />

dérobent ainsi à l'examen. Pour établir alors le diagnostic, après<br />

avoir provoqué la toux, on saisit d'une main la langue de l'animal, et<br />

aveciFautre, on ramène du fond de la gorge les mucosités venues des<br />

bronches. — La bronchite vermineuse a été souvent confondue avec<br />

la péripneumonie contagieuse, erreur qui peut avoir de graves conséquences<br />

et que l'autopsie seule a fait reconnaître. On s'en gardera si<br />

l'on se rappelle que, dans la bronchite vermineuse, le murmure respiratoire<br />

s'entend dans toute la poitrine, mêlé à du râle muqueux, et<br />

qu'il n'y a jamais de bruit de souffle. La percussion donne de la résonance,<br />

un peu affaiblie, dans toute l'étendue des parois thoraciques.<br />

Enfin, la présence des Strongles et de leurs embryons dans les produits<br />

d'expectoration est un signe critère.<br />

Le pronostic est généralement grave, surtout lorsque la maladie a<br />

été longtemps méconnue. Cette gravité varie encore selon l'intensité<br />

de l'affection, l'état général de l'animal et les complications intercurrentes.<br />

Anatomie pathologique. — Les lésions sont analogues à celles de

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!