maladies parasitaires - USP

PARASITES DE L'INTESTIN. 453
leur œufs, surveiller les animaux pour s assurer qu'ils ne boivent que
de l'eau de bonne origine et à l'abri des impuretés venues des
malades, distribuer la nourriture dans des baquets ou des augets
lavés après chaque repas ; isoler les malades lorsque la disposition
des locaux le permet.
Le traitement consiste dans l'emploi des anthelminthiques. Mégnin
recommande le kamala à la dose de 3 à 4 grammes, additionnés de
0* r ,5 de calomel, et l'arsenic (5 à 6 milligrammes). Perroncito a obtenu
de remarquables succès dans l'anémie parasitaire des mineurs
avec l'extrait éthéré de fougère mâle à la dose de 15 à 30 grammes; il
convient parfaitement aussi dans l'uncinariose du Chien, aux doses et
dans les conditions indiquées pour le téniasis. Enfin, on travaillera à
relever les forces des malades en leur donnant une nourriture très
alibile, le lait et surtout la viande de Cheval crue, des toniques (huile
de foie de morue, fer, gentiane, etc.).
Uncinaire sténocéphale (C. stenocephala Rail.). — Corps plus grêle que
dans l'espèce précédente. Tète assez étroite. Capsule buccale portant de
chaque côté de sa paroi ventrale une
lame chitineuse, à tranchant arrondi,
au-dessous de laquelle on distingue
une dent recourbée en crochet. Le
bord dorsal offre une dépression médiane,
mais pas de dents saillantes.
Fig. 241. — Extrémité céphalique de l'Uncinaire
ou Dochmie sténocéphale, vue
par la face dorsale, grossie 150 fois
(Railliet).
Fig. 242. — Bourse caudale de l'Uncinaire
ou Dochmie sténocéphale, grossie
50 fois (demi-schématique) (Railliet).
Mâle long de 6 à 8 millimètres; bourse caudale trilobée, à lobe médian
faible. Femelle longue de 8 à 10 millimètres; queue prolongée par un mucron
aigu ; vulve située vers le tiers postérieur du corps. Œufs ovoïdes, de
63 à 67 (i sur 32 à 38 y.. » (Railliet.)
Cette espèce a été trouvée par Railliet (1) en compagnie de l'Uncinaire
jjjrigonocéphale. Elle lui paraît jouer un rôle au moins aussi actif
que sa congénère dans le développement de l'anémie des meutes.
Elle a sa part dans les considérations précédentes.
C) A. RAILLIET, Bull, de la Soc cent, de méd. vétér., 1884, p. 452.