04.07.2013 Views

maladies parasitaires - USP

maladies parasitaires - USP

maladies parasitaires - USP

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

ACARIASES. 173<br />

de racler les endroits malades, et Delafond insiste sur l'importance de<br />

cette opération préalable. Elle se fait soit avec le grattoir de Daubenton,<br />

soit avec Yonglée de Chabert et Fromage de Feugré. Le premier<br />

est une sorte de couteau dont la lame est en os et épaisse de un à<br />

deux millimètres. L'onglée est une tige en fer, recourbée à angle droit<br />

à l'une de ses extrémités qui porte une série de petites dents, et<br />

que l'on passe doucement sur la peau recouverte de croûtes ; elle a<br />

l'inconvénient de faire saigner. Beaucoup de bergers se servent de<br />

leur ongle en place de grattoir ou d'onglée. Le mieux est d'employer<br />

une simple lame de bois dur et flexible. On gratte la partie malade<br />

avec le tranchant mousse, puis on la frotte avec le plat de la lame.<br />

Cette opération a l'avantage de faire tomber les croûtes, d'enlever ainsi<br />

une grande partie des Psoroptes et de leurs œufs, d'en écraser beaucoup<br />

et de rendre plus efficace l'action du remède. Le grattage et le<br />

frottage doivent être pratiqués en dehors de la bergerie. Ils sont inutiles<br />

si les croûtes sont peu nombreuses et peu épaisses.<br />

On devrait toujours pratiquer la tonte avant d'employer les remèdes.<br />

Mais lorsque la gale existe hors de l'époque favorable à cette opération,<br />

les propriétaires hésitent à faire couper la laine qui n'a que<br />

six ou huit mois de pousse, parce que sa valeur commerciale est<br />

moins élevée. II. faut alors s'attendre à ce que, le plus souvent, les<br />

effets du traitement soient incomplets. Il aura, au moins, l'avantage<br />

de contenir la gale dans des limites restreintes et de permettre d'atteindre<br />

sans grand dommage la saison où la tonte sera pratiquée<br />

selon la coutume.<br />

Quel que soit le bain que l'on emploie, il ne sera donné que quatre<br />

à cinq heures après le repas.<br />

Par exception, les animaux dont la peau est épaissie, comme parcheminée,<br />

devront prendre un bain savonneux (savon vert, 1 kilogramme<br />

; eau de rivière ou de puits dissolvant bien le savon, 100 litres).<br />

Ce bain est versé à la température de 30 à 35° dans un cuvier<br />

d'une capacité convenable pour y plonger l'animal. Le mouton y est<br />

immergé deux minutes, puis frotté pendant deux autres minutes avec<br />

une brosse rude. Ce bain nettoie la peau, ramollit les croûtes et<br />

débarrasse déjà l'animal de très nombreux parasites. Le lendemain, on<br />

fait prendre le bain antipsorique. Si le lavage à dos a précédé la tonte,<br />

le bain savonneux est inutile.<br />

Bains antipsoriques. — En France, les bains antipsoriques ont pour<br />

base l'acide arsénieux. Le bain de Tessier, proposé par cet agronome<br />

en 1810, et qui a été longtemps le plus employé, a pour formule :<br />

Pour 100 moutons.<br />

Acide arsénieux ! kil ,500.<br />

SuUate de fer 10 kilogrammes.<br />

Eau 100 litres.<br />

Faire bouillir pendant dix minutes.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!