04.07.2013 Views

maladies parasitaires - USP

maladies parasitaires - USP

maladies parasitaires - USP

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

724 PARASITES DES CENTRES NERVEUX ET DES ORGANES DES SENS.<br />

profonde se déclare lentement; une diarrhée séreuse apparaît, et<br />

les lapins meurent enfin dans un état d'amaigrissement voisin du<br />

marasme.<br />

Une terminaison possible, observée d'abord par Môller, puis par<br />

Zùrn (1), est due à la pénétration des Psoroptes dans l'oreille interne.<br />

Les muscles auriculaires sont en partie paralysés, les oreilles sont<br />

portées de côté ; des symptômes de vertige apparaissent, principalement<br />

si l'affection s'étend aux méninges et au cerveau. Railliet a vu<br />

des lapins chez lesquels cette forme de gale avait provoqué une torsion<br />

de la tête sur le cou tellement accusée que la mâchoire inférieure était<br />

devenue supérieure : ces animaux ont pu vivre ainsi pendant de longs<br />

mois. Nous avons fait une observation identique sur un lapin, à l'autopsie<br />

duquel nous avons retrouvé de nombreux Psoroptes dans les<br />

cellules mastoïdiennes; les méninges et l'encéphale étaient intacts.<br />

Étiologie, contagion. — La cause unique de la maladie est la présence<br />

du Psoroptes communis var. cuniculi. Le mâle a 520 à 620 f* de<br />

longueur sur 310 à 400 jx de largeur. La femelle ovigère mesure 670 à<br />

780 (x de longueur et 400 à 480 j* de largeur.<br />

Sur 155 lapins domestiques d'âges différents et dans un état d'embonpoint<br />

fort variable, Delafond en a trouvé 45 atteints de gale auriculaire,<br />

soit 25 p. 100. Cette proportion élevée tient sans doute à ce<br />

qu'il avait surtout examiné des animaux vivant dans des milieux contaminés,<br />

comme des clapiers de marchands ou les cages dans lesquelles<br />

il tenait ses sujets d'expérience.<br />

Il a constamment réussi dans ses tentatives de transmission de cette<br />

gale à des lapins sains et mis hors de doute la contagion de cette<br />

maladie. D'un fait cité par Lucet, il semble néanmoins résulter que certains<br />

individus ou certaines familles offrent une résistance toute particulière<br />

à la transmission de cette acariase (2).<br />

Hosœus (3) a essayé sans succès de transmettre le Psoropte du<br />

Lapin à des chiens, des chats, des moutons, des chevaux.<br />

Cependant Mathieu (4) a vu se développer sur un cheval, par le<br />

dépôt de Psoroptes du Lapin, des boutons semblables à ceux du début<br />

de la gale psoroptique. Les faits publiés par Cagny (5) sont plus démonstratifs.<br />

Un cheval a contracté une gale très étendue dans une<br />

écurie où se trouvait une cabane pleine de lapins ; celle-ci étant supprimée,<br />

la gale a disparu au bout de peu de jours de traitement. Chez<br />

un autre cheval, la gale était localisée aux points d'appui de la sellette<br />

et de tout l'appareil de reculement, qui étaient ainsi dessinés<br />

(l)liMoELLER,Wochenschr. f. Thierheilk. u. Viehzucht, 1874, p. 377. — ZUERH, Deutsche<br />

Zeitschr. f. Thiermed. u. vergleich. Pathologie, 1875.<br />

(2) LUCET, Recueil de médecine vétérinaire, 1890, p. 96.<br />

(3) HOSJÏUS, Bericht Uber das Veteriuàrw. in Sachsen fur 1875, p. 60.<br />

(4) MATHIEU, Soc. centr. de méd. vét. (Recueil de méd. vét., 1876, p. 979).<br />

(5) CAGNY, Soc. centr. de méd. vét. (Recueil de méd. vét., 1878, p. 695).

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!