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Cours de Mécanique céleste classique

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

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⊙ ⊕ ∅<br />

Copyright ( c○ LDL) 2002, L. Duriez - <strong>Cours</strong> <strong>de</strong> <strong>Mécanique</strong> <strong>céleste</strong> • Partie 3 • section 11.3.0 • Page 100 <strong>de</strong> 396<br />

Exercice Dans cette expression <strong>de</strong> ṙ, la seule quantité variable est la direction du vecteur u. Ainsi, l’hodographe du<br />

mouvement (c’est-à-dire l’ensemble <strong>de</strong>s points Q tels que, pour O fixé, on ait OQ = ṙ) est un cercle situé dans<br />

le plan du mouvement (orthogonal à G, voir figure 1 ou EllipsHodogr.html) , <strong>de</strong> rayon égal à G/p (égal aussi<br />

à µ/G), dont le centre, fixe, est placé dans la direction du vecteur v 0 (orthogonal à e) à la distance eG/p <strong>de</strong><br />

l’origine O. Notons que O est à l’intérieur <strong>de</strong> l’hodographe si le mouvement est elliptique, sur l’hodographe s’il<br />

est parabolique et extérieur à lui s’il est hyperbolique (voir aussi HyperbHodogr.html). Dans tous les cas, lors<br />

du passage au péricentre (w = 0 ou u = u 0 ), la vitesse passe par un maximum égal à (1 + e)G/p ; la vitesse<br />

radiale est alors nulle et le vecteur vitesse est orthogonal au rayon vecteur. Dans le cas elliptique, l’hodographe<br />

est parcouru entièrement et la vitesse passe par un minimum à l’apocentre, où elle vaut : (1 − e)G/p. Dans le cas<br />

parabolique, la vitesse s’annulle lorsque u tend vers −e, c’est-à-dire lorsque r tend vers l’infini (w tendant alors<br />

vers π). Enfin, dans le cas hyperbolique, les directions <strong>de</strong>s tangentes à l’hodographe issues <strong>de</strong> O correspon<strong>de</strong>nt<br />

aux asymptotes ; le point Q parcourt seulement l’arc d’hodographe compris entre ces tangentes et contenant le<br />

point où la vitesse est maximum.<br />

En élevant au carré la relation (3.14), on obtient une expression du carré <strong>de</strong> la vitesse comparable à celle que<br />

l’on peut tirer <strong>de</strong> l’intégrale <strong>de</strong> l’énergie (3.6) ; <strong>de</strong> cette comparaison, on déduit que l’excentricité <strong>de</strong> la conique<br />

peut être calculée à partir <strong>de</strong> G, <strong>de</strong> h et <strong>de</strong> µ par la relation suivante :<br />

|e| = e = √ 1 + 2hG 2 /µ 2 = √ 1 + 2hp/µ = 1 + 2hq/µ (3.15)<br />

Cela montre que finalement, si l’on calcule d’abord h par l’intégrale <strong>de</strong> l’énergie, le vecteur e <strong>de</strong> l’intégrale<br />

<strong>de</strong> Laplace, déjà contraint à être orthogonal à G, doit en plus avoir son module e fixé par les constantes G et h ;<br />

le seul arbitraire apporté par le vecteur e = e u 0 concerne alors la direction <strong>de</strong> u 0 , c’est-à-dire la direction du<br />

péricentre dans le plan du mouvement. Inversement, si l’on calcule d’abord G et e, on peut en déduire l’intégrale<br />

<strong>de</strong> l’énergie et h :<br />

h = (e 2 − 1) µ2<br />

2G 2 = (e2 − 1) µ 2p<br />

(3.16)<br />

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