01.09.2015 Views

Cours de Mécanique céleste classique

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

⊙ ⊕ ∅<br />

Copyright ( c○ LDL) 2002, L. Duriez - <strong>Cours</strong> <strong>de</strong> <strong>Mécanique</strong> <strong>céleste</strong> • Partie 5 • section 21.0.0 • Page 240 <strong>de</strong> 396<br />

Dans le cas du frottement atmosphérique, en posant b = C D<br />

2<br />

A m , on a encore :<br />

T = b ρ(r) ṙ 2 = b ρ(r) n2 a 2<br />

1 − e 2 (1 + e2 + 2e cos w)<br />

On trouve notamment que le <strong>de</strong>mi-grand axe et l’excentricité diminuent ; l’orbite se circularise, prenant la forme<br />

d’une spirale <strong>de</strong> rayon décroissant. On obtient ces caractéristiques globales du mouvement en examinant comment,<br />

tour après tour, les éléments osculateurs évoluent en moyenne. Pour calculer <strong>de</strong>s variations sur un tour, on<br />

calcule le terme “constant” (indépendant <strong>de</strong> M) du développement en série <strong>de</strong> Fourier <strong>de</strong> M <strong>de</strong> chaque second<br />

membre <strong>de</strong>s équations (5.27). Cependant il peut être plus intéressant d’exprimer ces équations, non pas en fonction<br />

du temps ou <strong>de</strong> M, mais en fonction <strong>de</strong> l’anomalie excentrique E : on fait alors le changement <strong>de</strong> variable :<br />

n dt = a r dE et on exprime toutes les fonctions <strong>de</strong> r et <strong>de</strong> w en fonction <strong>de</strong> E grâce au formulaire du mouvement<br />

képlérien. On peut alors développer en série <strong>de</strong> Fourier <strong>de</strong> E au lieu <strong>de</strong> M. Les équations donnant les variations<br />

<strong>de</strong> l’apogée Q = a(1 + e) et du périgée q = a(1 − e), permettent d’analyser comment évoluent les altitu<strong>de</strong>s du<br />

périgée et <strong>de</strong> l’apogée. On obtient ainsi :<br />

√<br />

dq<br />

1 + e cos E<br />

dE = −2ba2 (1 − e)(1 − cos E)<br />

1 − e cos E ρ(r)<br />

√ (5.28)<br />

dQ<br />

1 + e cos E<br />

dE = −2ba2 (1 + e)(1 + cos E)<br />

1 − e cos E ρ(r)<br />

où la masse volumique ρ(r) reste à modéliser ; un modèle simple consiste à prendre une loi <strong>de</strong> la forme : ρ(r) =<br />

ρ 0 e −K(r−r 0) . On trouve notamment que tour après tour, les altitu<strong>de</strong>s du périgée et <strong>de</strong> l’apogée diminuent mais<br />

que cette diminution est moins forte pour le périgée que pour l’apogée.<br />

•Sommaire •In<strong>de</strong>x •Page d’accueil •Précé<strong>de</strong>nte •Suivante •Retour •Retour Doc •Plein écran •Fermer •Quitter

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!