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Cours de Mécanique céleste classique

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

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⊙ ⊕ ∅<br />

Copyright ( c○ LDL) 2002, L. Duriez - <strong>Cours</strong> <strong>de</strong> <strong>Mécanique</strong> <strong>céleste</strong> • Partie 5 • section 21.3.0 • Page 248 <strong>de</strong> 396<br />

En particulier, si F est nul (ce qui correspond à G indépendant <strong>de</strong> t), le changement <strong>de</strong> variables modifie l’expression<br />

<strong>de</strong> l’hamiltonien mais pas sa valeur.<br />

Or, en §3-12.2.2, on a appliqué une variante <strong>de</strong> la métho<strong>de</strong> d’Hamilton-Jacobi pour résoudre le problème <strong>de</strong><br />

Kepler, représenté par l’hamiltonien H suivant :<br />

H = 1 ) (R 2 + G2<br />

2 r 2 − µ r<br />

exprimé en fonction <strong>de</strong>s variables canoniques (r, ψ, ϑ, R, G, Θ). En cherchant un changement <strong>de</strong> variables canoniques<br />

qui ne change pas la valeur h <strong>de</strong> l’hamiltonien, on a alors trouvé cette fonction G 2 (r, ψ, ϑ, h, G, Θ),<br />

indépendante <strong>de</strong> t :<br />

√<br />

G 2 = ψG + ϑΘ + ε<br />

∫ r<br />

r 0 (h,G)<br />

2h + 2µ r − G2<br />

r 2 dr<br />

Cette fonction engendre le jeu <strong>de</strong> variables canoniques : (t − t p , g, ϑ, h, G, Θ) et, dans ces variables, le nouvel<br />

hamiltonien vaut H ′ (−, −, −, h, −, −) = h ; les équations d’Hamilton montrent que (t p , g, ϑ, h, G, Θ) sont alors<br />

<strong>de</strong>s constantes ; rappelons que, hormis t − t p et h, ces éléments canoniques sont ceux <strong>de</strong> Delaunay, avec <strong>de</strong>s<br />

notations propres aux variables canoniques mais qui s’interprètent en fonction <strong>de</strong>s éléments d’orbite elliptique<br />

<strong>classique</strong> : ϑ est la longitu<strong>de</strong> du nœud ascendant, mesurée dans le plan Oi 0 j 0 à partir <strong>de</strong> l’axe Oi 0 , tandis que g<br />

est l’argument du péricentre mesuré dans le plan orbital <strong>de</strong>puis ce nœud (ϑ ≡ Ω et g ≡ ω) ; leurs conjuguées<br />

G et Θ (= G cos i) sont respectivement le module du moment cinétique et sa projection sur l’axe Ok 0 , avec i<br />

inclinaison du plan orbital sur Oi 0 j 0 (cf. (3.75)).<br />

Si maintenant on considère le problème képlérien perturbé défini par l’équation (5.1) où F = grad U, il lui<br />

correspond l’intégrale première <strong>de</strong> l’énergie cinétique :<br />

(<br />

ṙ · ¨r + µ r<br />

r 3 − ∂U )<br />

= 0 = d ( 1 2ṙ2 − µ )<br />

∂r dt r − U =⇒ 1 2ṙ2 − µ r − U = Cte<br />

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