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Cours de Mécanique céleste classique

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

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⊙ ⊕ ∅<br />

Copyright ( c○ LDL) 2002, L. Duriez - <strong>Cours</strong> <strong>de</strong> <strong>Mécanique</strong> <strong>céleste</strong> • Partie 6 • section 26.1.3 • Page 379 <strong>de</strong> 396<br />

Dans la solution, la valeur moyenne <strong>de</strong>s termes périodiques est nulle, mais celle <strong>de</strong>s termes mixtes ne l’est pas<br />

vraiment ; les termes restant, qui sont les parties polynomiales <strong>de</strong> la solution, représentent cependant ce qu’on<br />

appelle les éléments moyens <strong>de</strong>s orbites. Voici, à titre d’exemple, les éléments moyens qu’on trouve pour les<br />

variables z et ζ relatives à Jupiter et à Saturne et mises sous la forme z J = k J + √ −1 h J , ζ J<br />

= q J<br />

+ √ −1 p J<br />

,<br />

z S = k S + √ −1 h S et ζ S<br />

= q S<br />

+ √ −1 p S<br />

:<br />

k J = +0,046 985 721 24 + 0,001 120 103 77 T − 0,000 109 301 26 T 2 − 0,000 004 287 48 T 3<br />

h J = +0,012 003 857 48 + 0,002 171 493 60 T + 0,000 098 595 39 T 2 − 0,000 005 131 09 T 3<br />

q J<br />

= −0,002 065 610 98 − 0,000 313 401 56 T − 0,000 016 673 92 T 2 + 0,000 000 769 26 T 3<br />

p J<br />

= +0,011 183 771 57 − 0,000 234 275 62 T + 0,000 020 867 60 T 2 + 0,000 000 507 21 T 3<br />

(6.150)<br />

k S = −0,002 960 035 95 − 0,005 296 026 26 T + 0,000 309 284 05 T 2 + 0,000 012 962 15 T 3<br />

h S = +0,055 429 642 54 − 0,003 755 938 87 T − 0,000 319 902 36 T 2 + 0,000 015 986 33 T 3<br />

q S<br />

= −0,008 717 474 36 + 0,000 801 714 99 T + 0,000 041 422 82 T 2 − 0,000 001 960 49 T 3<br />

p S<br />

= +0,019 891 473 01 + 0,000 594 397 66 T − 0,000 052 351 17 T 2 − 0,000 001 272 19 T 3<br />

Ces éléments moyens sont rapportés à l’écliptique et à l’équinoxe pour la date J2000, et T y est compté en<br />

milliers d’années juliennes à partir <strong>de</strong> cette date. Ces expressions sont tirées <strong>de</strong>s Variations Séculaires <strong>de</strong>s Orbites<br />

Planétaires (VSOP82) obtenues au Bureau <strong>de</strong>s Longitu<strong>de</strong>s par P. Bretagnon en 1982 ; la petitesse <strong>de</strong>s coefficients<br />

<strong>de</strong> ces polynômes montre bien la lenteur <strong>de</strong> ces variations.<br />

Bien que les termes séculaires et mixtes limitent la durée <strong>de</strong> validité d’une théorie à variations séculaires, la<br />

petitesse <strong>de</strong>s coefficients dans ces termes permet d’utiliser cette forme <strong>de</strong> solution sur <strong>de</strong>s durées <strong>de</strong> plusieurs<br />

millénaires : La précision <strong>de</strong> la représentation <strong>de</strong>s mouvements se dégra<strong>de</strong> lorsqu’on s’éloigne <strong>de</strong> l’époque t 0 ,<br />

mais reste acceptable si l’on pousse la théorie assez loin en ordre <strong>de</strong> masse. Par exemple, Le Verrier à la fin du<br />

siècle <strong>de</strong>rnier, a calculé l’ensemble <strong>de</strong>s termes d’ordre 1 supérieurs à 0 ′′ , 01, et les plus gros termes <strong>de</strong> l’ordre 2<br />

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