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Cours de Mécanique céleste classique

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

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Copyright ( c○ LDL) 2002, L. Duriez - <strong>Cours</strong> <strong>de</strong> <strong>Mécanique</strong> <strong>céleste</strong> • Partie 3 • section 12.7.0 • Page 150 <strong>de</strong> 396<br />

Exercice Dès que r est ainsi déterminé, on peut calculer ∆ et ˙∆ par (3.111) et (3.112), puis r et ṙ par (3.106) et (3.107),<br />

et enfin les éléments d’orbite par le formulaire décrit en §12.5.<br />

Si le produit mixte (ρ 0 , ˙ρ 0 , ¨ρ 0 ) est nul, il faut supposer que ¨ρ ˙ 0 est connu et écrire l’équation donnant ¨r˙. On<br />

pourra alors trouver <strong>de</strong> la même façon r et ∆ si le produit mixte (ρ 0 , ˙ρ 0 , ¨ρ ˙ 0 ) est non nul.<br />

Remarque 1. Les valeurs <strong>de</strong> r et <strong>de</strong> ṙ que l’on détermine par la métho<strong>de</strong> précé<strong>de</strong>nte sont <strong>de</strong>s premières approximations<br />

<strong>de</strong>s vecteurs position et vitesse héliocentriques <strong>de</strong> l’astre ; il faudrait améliorer ces valeurs approchées<br />

en tenant compte notamment du fait que le mouvement réel <strong>de</strong> la Terre ne suit pas l’équation simplifiée<br />

¨R = −µR/R 3 , mais subit l’influence <strong>de</strong>s autres planètes et surtout <strong>de</strong> la Lune : C’est en effet d’abord le barycentre<br />

du système Terre-Lune qui suit sensiblement un mouvement képlérien autour du Soleil ; le mouvement <strong>de</strong><br />

ce barycentre est ensuite perturbé par les autres planètes. Dans la détermination <strong>de</strong> R, il faut donc tenir compte<br />

<strong>de</strong> la position <strong>de</strong> l’observateur sur la Terre par rapport à ce barycentre en utilisant les éphéméri<strong>de</strong>s <strong>de</strong> la Lune.<br />

Remarque 2. Les lois <strong>de</strong> la mécanique newtonienne concernent les positions géométrique <strong>de</strong>s astres à un même<br />

instant ; or, les observations d’un astre P donnent la position <strong>de</strong> P à l’instant où la lumière a été émise par P .<br />

Entre cet instant et l’instant <strong>de</strong> l’observation, il s’est écoulé un temps δt = ∆/c où c est la vitesse <strong>de</strong> la lumière.<br />

Si l’on veut <strong>de</strong>s positions géométriques simultanées, il suffit donc d’antidater les position et vitesse du Soleil <strong>de</strong><br />

δt. La valeur <strong>de</strong> ∆ obtenue en première approximation permet <strong>de</strong> calculer δt et <strong>de</strong> reprendre ensuite le calcul <strong>de</strong><br />

r et ∆ en utilisant R et Ṙ antidatés <strong>de</strong> δt.<br />

Remarque 3. Les calculs décrits précé<strong>de</strong>mment supposent connus ρ 0 ˙ρ 0 et ¨ρ 0 (et parfois ¨ρ ˙ 0 ) à un instant τ 0 ;<br />

en réalité, on observe seulement <strong>de</strong>s directions ρ(τ i ) à plusieurs instants τ i et l’on doit procé<strong>de</strong>r à une dérivation<br />

numérique <strong>de</strong> la fonction ρ(t). En écrivant le développement <strong>de</strong> Taylor :<br />

ρ(τ i ) = ρ 0 + ˙ρ 0 (τ i − τ 0 ) + 1 2¨ρ 0 (τ i − τ 0 ) 2 + 1 6¨ρ ˙ 0 (τ i − τ 0 ) 3 + · · ·<br />

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