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Cours de Mécanique céleste classique

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

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⊙ ⊕ ∅<br />

Copyright ( c○ LDL) 2002, L. Duriez - <strong>Cours</strong> <strong>de</strong> <strong>Mécanique</strong> <strong>céleste</strong> • Partie 2 • section 8.0.0 • Page 77 <strong>de</strong> 396<br />

Enfin, en soustrayant membre à membre la dérivée partielle <strong>de</strong> (2.20) [resp. (2.21)] par rapport à t, et la<br />

dérivée <strong>de</strong> (2.22) par rapport à x k [resp. y k ], on obtient :<br />

[t, x k ] + ∂F<br />

∂x k<br />

= 0<br />

(resp. [t, y k ] + ∂F<br />

∂y k<br />

= 0)<br />

D’après le théorème 1, ceci montre que le changement <strong>de</strong> variables est canonique et que si l’hamiltonien du<br />

système dans les anciennes variables est H, l’hamiltonien pour les nouvelles variables est H ′ = H ∗ + F (la<br />

fonction F ∗ du théorème 1 est donc ici égale à −F ) ; donc, la fonction F qui apparaît dans la forme différentielle<br />

(2.19) représente la différence entre le nouveau et l’ancien hamiltonien :<br />

F = H ′ − H ∗ ou F = H ′ − H (2.23)<br />

Inversement, si le changement <strong>de</strong> variables est canonique, la forme différentielle (2.19) est une différentielle<br />

totale. Ceci résulte simplement du fait que dans un système hamiltonien, la forme différentielle ∑ n<br />

i=1 p idq i −Hdt<br />

est déjà une différentielle totale lorsque les q i et les p i sont solutions <strong>de</strong>s équations d’Hamilton ; on sait en effet<br />

qu’une forme différentielle ∑ i X idx i est une différentielle totale si et seulement si ∂X i<br />

=<br />

∂x ∂X k<br />

quels que soient<br />

k ∂x i<br />

i et k. Or on a ∂p i<br />

= 0 car les variables p<br />

∂q i et q k sont indépendantes, et ∂p i<br />

= dp i<br />

= −<br />

k<br />

∂t dt<br />

∂H pour tout i car<br />

∂q i<br />

p<br />

∑ i , étant solution <strong>de</strong>s équations, ne dépend que <strong>de</strong> t. De la même façon, en supposant le changement canonique,<br />

i y idx i − H ′ dt est aussi une différentielle totale lorsque les x i et les y i vérifient les équations d’Hamilton<br />

avec l’hamiltonien H ′ . On en déduit donc que la forme différentielle (2.19) où F = H ′ − H est également une<br />

différentielle totale.<br />

Remarque . Le fait que ∑ i p idq i − Hdt soit une différentielle totale peut aussi découler <strong>de</strong> la définition <strong>de</strong><br />

l’action : dI = Ldt, puisque d’après (2.9), on a aussi : ∑ i p idq i − Hdt = Ldt.<br />

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