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Cours de Mécanique céleste classique

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

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⊙ ⊕ ∅<br />

Copyright ( c○ LDL) 2002, L. Duriez - <strong>Cours</strong> <strong>de</strong> <strong>Mécanique</strong> <strong>céleste</strong> • Partie 6 • section 25.1.3 • Page 344 <strong>de</strong> 396<br />

effet :<br />

<strong>de</strong>gré global = k + k + l + l + k ′ + k ′ + l ′ + l ′ }<br />

= C I + 2(k + l + k ′ + l ′ =⇒ <strong>de</strong>gré global ≥ |C I | (6.73)<br />

)<br />

Si <strong>de</strong>ux séries vérifient chacune la propriété <strong>de</strong> d’Alembert (C M<br />

= C I pour chaque terme), leur produit<br />

la vérifie aussi. Comme le développement <strong>de</strong> 1/∆ en polynômes <strong>de</strong> Legendre est une somme <strong>de</strong> produits en<br />

a n /a ′n′ (r/a) n (a ′ /r ′ ) n′ cos m S, ce développement vérifie aussi la propriété <strong>de</strong> d’Alembert.<br />

Exercice Remarque 3. On aurait pu chercher à exprimer cos S d’abord en fonction <strong>de</strong> l’inclinaison mutuelle J <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux<br />

plans d’orbite, comme cela se fait souvent car l’expression obtenue est plus simple : On pourrait montrer en effet<br />

que dans l’expression (6.57) <strong>de</strong> cos S, les quantités complexes (χζ ′ − χ ′ ζ) et (χχ ′ + ζζ ′ ) ont pour module<br />

sin(J/2) et cos(J/2) respectivement. En fait, il est plus intéressant <strong>de</strong> faire intervenir directement comme<br />

ici i et i ′ , les <strong>de</strong>ux inclinaisons sur un plan extérieur ; en effet les équations <strong>de</strong> Lagrange ou d’Hamilton sont<br />

exprimées <strong>de</strong> façon naturelle dans <strong>de</strong>s repères <strong>de</strong> directions fixes et donc, ne font pas intervenir les inclinaisons<br />

mutuelles. Ce sont néammoins les inclinaisons mutuelles qui gouvernent les perturbations <strong>de</strong>s plans d’orbite. Si<br />

l’on désire une expression en inclinaison mutuelle, il suffit ici <strong>de</strong> considérer que l’orbite <strong>de</strong> P ′ est confondue<br />

avec le plan fondamental et <strong>de</strong> faire i ′ = Ω ′ = 0 et i = J.<br />

Le fait que ce soit l’inclinaison mutuelle qui gouverne les perturbations <strong>de</strong>s plans d’orbite a quand même<br />

une conséquence sur la structure du développement exprimé en fonction <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux inclinaisons : En effet, si<br />

les <strong>de</strong>ux plans d’orbite sont confondus à un instant donné et si il n’y a pas d’autre perturbation entre les <strong>de</strong>ux<br />

corps, ces plans doivent rester confondus ; alors, d’après les équations <strong>de</strong> Lagrange (5.51) ou (5.52), la fonction<br />

perturbatrice ne doit donc plus dépendre ni <strong>de</strong> i, ni <strong>de</strong> i ′ , ni <strong>de</strong> Ω, ni <strong>de</strong> Ω ′ , ou également ni <strong>de</strong> ζ et ni <strong>de</strong> ζ ′ .<br />

Les termes dépendant <strong>de</strong>s inclinaisons doivent donc disparaître complètement du développement <strong>de</strong> la fonction<br />

perturbatrice lorsque l’on fait ζ ′ = ζ et ζ ′ = ζ. Tenant compte <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux égalités, on peut réorganiser le développement<br />

(6.66) <strong>de</strong> façon à mettre chaque monôme en excentricités en facteur <strong>de</strong>s monômes en inclinaisons,<br />

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