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Cours de Mécanique céleste classique

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

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Copyright ( c○ LDL) 2002, L. Duriez - <strong>Cours</strong> <strong>de</strong> <strong>Mécanique</strong> <strong>céleste</strong> • Partie 6 • section 26.1.2 • Page 371 <strong>de</strong> 396<br />

On constate donc qu’à l’ordre 1 les solutions A 1 et L 1 ne comportent que <strong>de</strong>s termes périodiques, tandis que<br />

X 1 et Z 1 ont en plus un polynôme <strong>de</strong> <strong>de</strong>gré 1 en t.<br />

Les termes proportionnels au temps représentent les variations dites séculaires <strong>de</strong>s variables z k et ζ k ; en effet,<br />

pour les planètes, ces variations sont <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> ɛn 0k , c’est-à-dire mille fois plus lentes que les moyens<br />

mouvements en considérant ɛ ≈ 10 −3 ; comme les pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s planètes sont <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> plusieurs années<br />

voire plusieurs décennies ou quelques siècles, les variations linéaires <strong>de</strong> ces éléments d’orbite sont extrêmement<br />

lentes, d’où le qualificatif “séculaires” qui leur a été donné. Bien sûr, correspondant aux z k et ζ k , les excentricités<br />

et inclinaisons et les longitu<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s nœuds et <strong>de</strong>s périhélies comportent eux aussi <strong>de</strong>s variations séculaires<br />

proportionnelles au temps, et donc les excentricités et inclinaisons peuvent croître au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> toute limite ; ce<br />

grave défaut n’est cependant pas très génant pour les planètes, car les variations séculaires <strong>de</strong> leurs éléments ne<br />

dépassent pas quelques dizaines <strong>de</strong> secon<strong>de</strong>s par an : On peut alors utiliser quand même une telle solution sur<br />

une durée <strong>de</strong> l’ordre du millénaire. Au contraire, pour <strong>de</strong>s satellites, une variation mille fois plus lente que leurs<br />

mouvements orbitaux (qui ont généralement <strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> quelques jours) entraîne <strong>de</strong>s variations<br />

séculaires dont les effets <strong>de</strong>viennent prohibitifs au bout <strong>de</strong> quelques dizaines d’années seulement ; pour eux, c’est<br />

plutôt la théorie générale développée plus loin qu’il faut appliquer.<br />

Quant aux termes périodiques d’ordre 1, ce sont <strong>de</strong>s fonctions quasi-périodiques <strong>de</strong> t, c’est-à-dire <strong>de</strong>s sommes<br />

<strong>de</strong> termes ayant chacun une pério<strong>de</strong> différente et dont la fréquence résulte <strong>de</strong> combinaisons entières <strong>de</strong> plusieurs<br />

fréquences données. Ils ont la même forme qu’en (6.118b), avec <strong>de</strong>s arguments périodiques dépendant <strong>de</strong> une<br />

ou <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux longitu<strong>de</strong>s ; les inégalités périodiques correspondantes, p k L 0k + p i L 0i , sont les fonctions linéaires du<br />

temps : (p k n 0k +p i n 0i ) t+ C te . Leur intégration fait alors intervenir le diviseur p k n 0k +p i n 0i (ou son carré lorsqu’il<br />

y a double intégration), mais il faut que ce diviseur ne soit pas nul ! Ce serait le cas si l’on avait p k<br />

p i<br />

= − n 0i<br />

n 0k<br />

. Or,<br />

on sait bien que tout nombre réel <strong>de</strong> précision limitée tel que n 0i<br />

n 0k<br />

peut être représenté par un nombre rationnel.<br />

Les termes correspondant à un diviseur nul sont en fait constants ; ils s’intégreraient simplement sous forme<br />

d’un terme proportionnel au temps. Cependant, ces termes correspon<strong>de</strong>nt généralement à <strong>de</strong>s entiers p k et p i<br />

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