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Cours de Mécanique céleste classique

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

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Copyright ( c○ LDL) 2002, L. Duriez - <strong>Cours</strong> <strong>de</strong> <strong>Mécanique</strong> <strong>céleste</strong> • Partie 1 • section 4.5.0 • Page 55 <strong>de</strong> 396<br />

C’est cette propriété d’additivité <strong>de</strong>s champs et <strong>de</strong>s potentiels qui permettra plus loin d’établir le champ et<br />

le potentiel <strong>de</strong> gravitation <strong>de</strong>s corps quelconques. Il est cependant intéressant <strong>de</strong> connaître dès maintenant ce<br />

résultat : Si la répartition <strong>de</strong> la matière dans un système admet la symétrie sphérique <strong>de</strong> centre O, son champ <strong>de</strong><br />

gravitation (et son potentiel) est le même que si toute sa masse était concentrée en O. Or c’est sensiblement le<br />

cas <strong>de</strong>s planètes et du Soleil. Cela justifie le fait qu’on puisse étudier le mouvement <strong>de</strong>s planètes et <strong>de</strong>s satellites<br />

avec une très bonne approximation en considérant ces corps comme ponctuels.<br />

Remarque 1. Les masses qui interviennent dans la loi <strong>de</strong> la gravitation universelle sont à priori différentes <strong>de</strong> la<br />

masse m (i) , dite masse inerte, qui intervient dans la loi fondamentale : m (i) Γ = F. Les masses <strong>de</strong> la gravitation<br />

sont les masses graves ou masses pesantes (m (p) ) qui mesurent la susceptivité gravitationnelle <strong>de</strong>s corps, tandis<br />

que la masse inerte mesure la résistance <strong>de</strong>s corps aux changements <strong>de</strong> vitesse. Sur Terre, si F est le poids d’un<br />

objet (F = m (p) g), on trouve en fait que la loi Γ = m(p)<br />

m(p)<br />

(i)<br />

g est vérifiée expérimentalement avec<br />

m m (i) = 1 à<br />

10 −11 près (expériences <strong>de</strong> Eötvös). La coïnci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> ces 2 coefficients d’origine différente est inexplicable<br />

par la mécanique newtonienne. Elle constitue au contraire l’une <strong>de</strong>s bases <strong>de</strong> la relativité générale d’Einstein :<br />

La gravitation y est une propriété géométrique <strong>de</strong> l’espace-temps ; tout corps, <strong>de</strong> part sa masse, provoque une<br />

distorsion <strong>de</strong> l’espace environnant ; cette courbure apparaît aux autres corps qui s’y trouvent plongés , comme<br />

une accélération. L’obéissance d’une masse à la gravitation n’est plus alors qu’une manifestation <strong>de</strong> son inertie<br />

et la distinction entre masse pesante et masse inerte disparaît. On adopte donc pour m (i) et m (p) une notation<br />

unique m.<br />

Remarque 2. On peut penser que généralement le champ <strong>de</strong> gravitation d’un système matériel est connu ; cela<br />

dépend en fait du <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> connaissance que l’on a <strong>de</strong> la répartition <strong>de</strong> leurs masses, ce qui n’est pas toujours<br />

le cas en mécanique <strong>céleste</strong>. Si ces masses sont inconnues, ou mal connues, c’est l’observation <strong>de</strong>s mouvements<br />

qui permettra éventuellement <strong>de</strong> les déterminer, par comparaison avec les mouvements théoriques déduits <strong>de</strong>s<br />

équations du mouvement et dans lesquelles les masses sont laissées sous forme <strong>de</strong> paramètres indéterminés.<br />

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