01.09.2015 Views

Cours de Mécanique céleste classique

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

⊙ ⊕ ∅<br />

Copyright ( c○ LDL) 2002, L. Duriez - <strong>Cours</strong> <strong>de</strong> <strong>Mécanique</strong> <strong>céleste</strong> • Partie 3 • section 13.5.0 • Page 163 <strong>de</strong> 396<br />

coefficients peuvent être calculés au moyen <strong>de</strong> développements en série entière <strong>de</strong> e. Notons que d’un point <strong>de</strong><br />

vue numérique, le calcul <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> Bessel par leur développement en série entière <strong>de</strong> e, n’est efficace que<br />

pour <strong>de</strong>s excentricités mo<strong>de</strong>stes : Si e est trop grand, la série étant alternée, la convergence est fort lente ; il vaut<br />

mieux alors utiliser une représentation numérique <strong>de</strong>s fonctions <strong>de</strong> Bessel issue du calcul numérique direct <strong>de</strong><br />

l’intégrale (3.116b). Si e est assez petit, la série (3.121) est rapi<strong>de</strong>ment convergente et le nombre <strong>de</strong> termes utiles<br />

peut être relativement petit. Cependant, ce ne sont pas forcément les premiers termes du développement <strong>de</strong> Fourier<br />

qui sont prépondérants ; l’i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s termes importants <strong>de</strong> ces séries est facilitée par la considération<br />

<strong>de</strong> la propriété dite “<strong>de</strong> d’Alembert” que vérifient ces séries.<br />

13.5. La propriété <strong>de</strong> d’Alembert<br />

D’après (3.121), J k (x) est d’ordre k en x ; cela signifie que si x est une quantité suffisamment petite, J k (x)<br />

est assimilable au terme <strong>de</strong> plus bas <strong>de</strong>gré en x dans son développement en série entière, c’est-à-dire au terme en<br />

x k ; plus précisément :<br />

J k (x) ≈<br />

xk<br />

2 k k! (1 − O(x2 )) pour k ≥ 0<br />

x |k|<br />

J k (x) ≈ (−1) |k|<br />

2 |k| |k|! (1 − O(x2 )) pour k < 0<br />

Dans toutes les séries <strong>de</strong> Fourier en M trouvées précé<strong>de</strong>mment, on observe que le coefficient <strong>de</strong> chaque<br />

terme en sin kM ou cos kM (correspondant à l’ “harmonique” k) dépend d’une ou <strong>de</strong> plusieurs fonctions <strong>de</strong><br />

Bessel dont les indices sont k ± n où n est une constante. Ce coefficient est donc au moins <strong>de</strong> <strong>de</strong>gré p en<br />

excentricité, où p = min(|k − n|, |k + n|). Lorsque l’excentricité est faible, il est alors assez facile <strong>de</strong> reconnaître<br />

le terme prépondérant dans chacune <strong>de</strong> ces séries <strong>de</strong> Fourier ; c’est en général celui dont le coefficient contient<br />

•Sommaire •In<strong>de</strong>x •Page d’accueil •Précé<strong>de</strong>nte •Suivante •Retour •Retour Doc •Plein écran •Fermer •Quitter

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!