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Cours de Mécanique céleste classique

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

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Copyright ( c○ LDL) 2002, L. Duriez - <strong>Cours</strong> <strong>de</strong> <strong>Mécanique</strong> <strong>céleste</strong> • Partie 4 • section 15.5.2 • Page 207 <strong>de</strong> 396<br />

intégrales. Il faut donc utiliser <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s indirectes. Pour la Terre, les coefficients J 2 et J 4 ont été évalués<br />

pour la première fois par Clairaut au dixhuitième siècle en associant l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> la forme <strong>de</strong> la Terre à celle <strong>de</strong><br />

son champ <strong>de</strong> pesanteur. Ce n’est qu’avec l’avènement <strong>de</strong>s satellites artificiels que l’on a pu déterminer avec<br />

précision un grand nombre <strong>de</strong> coefficients J n , par l’analyse <strong>de</strong>s perturbations leur mouvement, observées sous<br />

forme d’écarts à un pur mouvement képlérien. Pour les autres planètes, c’est aussi l’analyse <strong>de</strong>s mouvements<br />

observés dans leur voisinage (satellites naturels ou son<strong>de</strong>s spatiales) qui nous renseigne sur les écarts entre leur<br />

potentiel <strong>de</strong> gravitation et celui d’une masse ponctuelle.<br />

15.5.2. Potentiel terrestre : gravité et pesanteur<br />

Quand on mesure l’attraction <strong>de</strong> la Terre <strong>de</strong>puis sa surface par la gravimétrie, on n’obtient pas la valeur du<br />

champ <strong>de</strong> gravitation mais celle du champ g <strong>de</strong> la pesanteur : celui-ci résulte <strong>de</strong> l’attraction gravitationnelle<br />

proprement dite, et <strong>de</strong> la force d’inertie d’entraînement due à la rotation <strong>de</strong> la Terre sur elle-même. Si O désigne<br />

le centre <strong>de</strong> la Terre, on a ainsi en un point P :<br />

g(P ) = grad P U(P ) − ω ∧ (ω ∧ OP)<br />

où ω est le vecteur rotation <strong>de</strong> la Terre (|ω| = ω = 2π/86164 s −1 ). Le <strong>de</strong>uxième terme, axifuge, dérive aussi<br />

d’un potentiel ; en prenant le repère Oijk <strong>de</strong> façon à ce que Ok soit colinéaire à ω, on obtient le potentiel <strong>de</strong><br />

pesanteur U p , en coordonnées sphériques :<br />

U p (r, λ, ϕ) = U(r, λ, ϕ) + 1 2 ω2 r 2 cos 2 ϕ (4.31)<br />

Si la Terre est assimilée à un sphéroï<strong>de</strong>, la fonction U est <strong>de</strong> la forme (4.30), où a e représente le rayon équatorial<br />

terrestre (a e = 6 378 140 m). Notons que U p n’est pas une fonction harmonique car on a : ∆(ω 2 r 2 cos 2 ϕ) ≠ 0.<br />

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