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Cours de Mécanique céleste classique

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

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⊙ ⊕ ∅<br />

Copyright ( c○ LDL) 2002, L. Duriez - <strong>Cours</strong> <strong>de</strong> <strong>Mécanique</strong> <strong>céleste</strong> • Partie 3 • section 12.7.0 • Page 147 <strong>de</strong> 396<br />

où R 1 et R 3 désignent les matrices <strong>de</strong> rotation :<br />

⎛<br />

⎞<br />

⎛<br />

⎞<br />

R 1 (θ) = ⎝ 1 0 0<br />

cos θ sin θ 0<br />

0 cos θ sin θ ⎠ et R 3 (θ) = ⎝ − sin θ cos θ 0 ⎠<br />

0 − sin θ cos θ<br />

0 0 1<br />

Remarque. Si, à la place <strong>de</strong>s coordonnées cartésiennes, on désire les coordonnées sphériques <strong>de</strong> P (distance r,<br />

latitu<strong>de</strong> φ et longitu<strong>de</strong> λ), on peut déterminer d’abord E, puis r et w, et utiliser les relations (3.44) qui donnent<br />

directement sin φ et tan(λ − Ω) en fonction <strong>de</strong> i et <strong>de</strong> ω + w.<br />

12.7. Calcul <strong>de</strong>s éléments d’orbite à partir d’observations : Métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> Laplace<br />

Ce paragraphe concerne essentiellement <strong>de</strong>s observations <strong>de</strong> planètes ou <strong>de</strong> comètes faites <strong>de</strong>puis la Terre ;<br />

leurs mouvements sont alors supposés héliocentriques, celui <strong>de</strong> la Terre étant en outre supposé connu. Ces observations<br />

donnent uniquement la direction <strong>de</strong> l’astre (mais pas sa distance). Etant donné un certain nombre <strong>de</strong> telles<br />

observations le problème <strong>de</strong> la détermination <strong>de</strong>s orbites consiste à trouver une conique ayant un foyer au Soleil,<br />

telle qu’elle s’appuie sur les directions géocentriques <strong>de</strong>s observations et telle qu’elle soit décrite suivant la loi<br />

<strong>de</strong>s aires (en toute rigueur, les directions d’observation sont d’abord topocentriques, c’est-à-dire vues d’un point<br />

<strong>de</strong> la surface <strong>de</strong> la Terre, mais, comme les corrections <strong>de</strong> parallaxe qui donneraient <strong>de</strong>s directions géocentriques<br />

ne peuvent être faites qu’en connaissant la distance <strong>de</strong> l’astre, on néglige pour le moment ces corrections, ce qui<br />

revient à négliger les dimensions <strong>de</strong> la Terre <strong>de</strong>vant cette distance).<br />

Appelons ρ(τ) le vecteur unitaire <strong>de</strong> la ligne <strong>de</strong> visée géocentrique <strong>de</strong> l’astre observé à un instant τ. Sa<br />

direction peut être donnée par 2 coordonnées, généralement écliptiques ou équatoriales. Chaque observation<br />

fournit donc 2 données indépendantes. Comme une orbite est définie par 6 constantes, il suffit en principe <strong>de</strong><br />

3 observations indépendantes pour la déterminer. Cependant, si l’astre observé a un mouvement coplanaire à<br />

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