01.09.2015 Views

Cours de Mécanique céleste classique

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

⊙ ⊕ ∅<br />

Copyright ( c○ LDL) 2002, L. Duriez - <strong>Cours</strong> <strong>de</strong> <strong>Mécanique</strong> <strong>céleste</strong> • Partie 3 • section 12.2.1 • Page 117 <strong>de</strong> 396<br />

géocentrique rapporté à l’écliptique et à l’équinoxe moyens pour J2000 2 )<br />

12.2. Eléments d’orbite canoniques du mouvement képlérien<br />

Nous recherchons ici <strong>de</strong>s jeux <strong>de</strong> variables canoniquement conjuguées qui soient <strong>de</strong>s constantes dans le mouvement<br />

képlérien. Partant <strong>de</strong> variables canoniques associées à un certain paramétrage du point P , nous allons appliquer<br />

la métho<strong>de</strong> d’Hamilton-Jacobi pour passer <strong>de</strong> ces variables à <strong>de</strong> nouvelles variables qui soient constantes.<br />

Nous en déduiront, pour le mouvement elliptique, les éléments canoniques <strong>de</strong> Delaunay, puis ceux <strong>de</strong> Poincaré<br />

qui évitent certaines singularités présentes dans les éléments <strong>de</strong> Delaunay.<br />

12.2.1. Calcul <strong>de</strong> l’hamiltonien<br />

Soit R 0 = Oi 0 j 0 k 0 le repère galiléen dans lequel le point P est représenté par le vecteur r = r u. On pourrait<br />

utiliser <strong>de</strong>s coordonnées cartésiennes ou <strong>de</strong>s coordonnées sphériques, et définir les variables canoniques<br />

correspondantes à partir du Lagrangien. Au lieu <strong>de</strong> cela, nous préférons utiliser ici un système <strong>de</strong> coordonnées<br />

particulier qui permettra <strong>de</strong> tenir compte facilement <strong>de</strong> la propriété du mouvement képlérien d’être plan.<br />

Considérons donc un plan (Π) dont les seules contraintes soient pour le moment <strong>de</strong> passer par O et par P et<br />

<strong>de</strong> couper le plan <strong>de</strong> référence Oi 0 j 0 ; on suppose aussi que P et O ne sont pas confondus. Soient k un vecteur<br />

unitaire normal à (Π), γ = (k 0 , k) l’angle <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux plans et n le vecteur unitaire <strong>de</strong> la direction k 0 ∧ k. Notons<br />

que le plan (Π) n’est pas lié pour le moment au vecteur vitesse <strong>de</strong> P . Le vecteur u peut alors être déduit <strong>de</strong> i 0<br />

par les trois rotations suivantes correspondant à trois angles d’Euler : rotation d’angle ϑ = (i 0 , n) autour <strong>de</strong> k 0 ,<br />

2 Selon l’usage <strong>de</strong>s astronomes, les dates sont souvent données dans la chronologie julienne, où les jours successifs sont simplement numérotés consécutivement<br />

<strong>de</strong>puis un certain jour. Ainsi le jour julien numéro 2 451 545 débute le premier janvier 2000 à 12 heures et correspond à la date J2000.<br />

•Sommaire •In<strong>de</strong>x •Page d’accueil •Précé<strong>de</strong>nte •Suivante •Retour •Retour Doc •Plein écran •Fermer •Quitter

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!