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Cours de Mécanique céleste classique

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

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⊙ ⊕ ∅<br />

Copyright ( c○ LDL) 2002, L. Duriez - <strong>Cours</strong> <strong>de</strong> <strong>Mécanique</strong> <strong>céleste</strong> • Partie 5 • section 22.0.0 • Page 263 <strong>de</strong> 396<br />

On va maintenant utiliser ces diverses expressions du potentiel dans les équations <strong>de</strong> Lagrange ou d’Hamilton,<br />

et introduire à leur propos <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s d’intégration par approximations successives, appelées encore métho<strong>de</strong>s<br />

<strong>de</strong> perturbations ; on en profitera pour découvrir les principales particularités du mouvement d’un satellite perturbé<br />

par l’aplatissement <strong>de</strong> sa planète.<br />

22. Métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> perturbations<br />

Ayant exprimé le potentiel perturbateur U en fonction d’éléments osculateurs, il est assez facile d’en déduire<br />

les variations <strong>de</strong> ces éléments par les équations <strong>de</strong> Lagrange relatives à ces éléments (cf. (5.45) à (5.50), ou<br />

(5.51)). Ces équations montrent qu’il faut distinguer entre variables angulaires et variables métriques, un peu<br />

comme on le fait pour les variables et leurs conjuguées dans les équations canoniques (5.42) : avec les éléments<br />

osculateurs <strong>classique</strong>s, les variables métriques sont a, e et i, tandis que M, ω et Ω (ou L, ϖ et Ω) sont les variables<br />

angulaires. Cette distinction provient <strong>de</strong> ce que les variations <strong>de</strong> a, e et i ne dépen<strong>de</strong>nt que <strong>de</strong>s dérivées partielles<br />

<strong>de</strong> U par rapport à M, ω et Ω (ou à L, ϖ et Ω), et qu’inversement, les variations <strong>de</strong>s variables angulaires<br />

ne dépen<strong>de</strong>nt que <strong>de</strong>s dérivées partielles <strong>de</strong> U par rapport aux variables métriques. Les variables angulaires<br />

n’interviennent d’ailleurs dans U qu’à travers les arguments <strong>de</strong> fonctions cosinus, sous forme <strong>de</strong> combinaisons<br />

linéaires entières <strong>de</strong> ces angles (par exemple, dans (5.61) : jM + 2ω, ou dans (5.62) : jL + kϖ + lΩ). Pour<br />

représenter les équations (5.45) à (5.50) <strong>de</strong> manière compacte, il est donc intéressant <strong>de</strong> regrouper les variables<br />

métriques dans une matrice colonne x 1 et les variables angulaires dans une matrice colonne x 2 :<br />

⎛ ⎞<br />

⎛ ⎞<br />

x 1 = (x j 1) j=1. .3<br />

=<br />

⎝ a e<br />

i<br />

⎠ et x 2 = (x j 2) j=1. .3<br />

=<br />

⎝ M ω<br />

Ω<br />

⎠ (5.64)<br />

Pb9<br />

Pb10<br />

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