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Cours de Mécanique céleste classique

vers le cours de Mécanique Céleste - LEMM

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Copyright ( c○ LDL) 2002, L. Duriez - <strong>Cours</strong> <strong>de</strong> <strong>Mécanique</strong> <strong>céleste</strong> • Partie 6 • section 25.1.0 • Page 331 <strong>de</strong> 396<br />

ζ k , L k ) (cf. (3.46) et (3.49)). Les variations <strong>de</strong> ces éléments sont données par les équations <strong>de</strong> Lagrange vues<br />

en (5.51) ou en (5.52) où, pour la planète P k , on remplace U par ∑ U ki et les éléments (a, n, e, i, Ω, ω, z, ζ, L)<br />

par les éléments correspondant à cette planète. Il convient donc d’exprimer tout d’abord chaque U ki en fonction<br />

<strong>de</strong> ces éléments osculateurs. Les excentricités e k et les inclinaisons i k <strong>de</strong>s orbites osculatrices seront supposées<br />

suffisamment petites pour que les planètes n’aient jamais <strong>de</strong> rapprochements serrés, et aussi pour que l’on puisse<br />

d’abord développer U ki en puissances <strong>de</strong> e k et i k (ou <strong>de</strong> z k et ζ k ), puis tronquer ces développements à un <strong>de</strong>gré<br />

relativement peu élevé (quelques unités).<br />

Remarque. Si le problème concernait les satellites d’une planète P 0 supposée non sphérique, il faudrait ajouter<br />

à l’équation (6.40) le gradient en P k d’une fonction U 0k représentant le potentiel <strong>de</strong> gravitation non sphérique <strong>de</strong><br />

cette planète ; en limitant par exemple ce potentiel au terme en J 2 , on aurait (cf. (4.30)) :<br />

a 2 0<br />

U 0k = −Km 0 J 2<br />

rk<br />

3 P 2 (sin ϕ k ) (6.43)<br />

où a 0 représente le rayon équatorial <strong>de</strong> la planète et ϕ k la latitu<strong>de</strong> <strong>de</strong> P k au <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> son plan équatorial. Le<br />

développement <strong>de</strong> cette fonction perturbatrice a déjà été vu en §5-21.5. Si les satellites ont <strong>de</strong>s masses suffisantes<br />

pour se perturber mutuellement (comme les planètes entre elles), la fonction perturbatrice précé<strong>de</strong>nte aurait en<br />

facteur K(m 0 + m k ) au lieu <strong>de</strong> Km 0 et il faudrait tenir compte aussi <strong>de</strong>s perturbations indirectes causées par<br />

l’aplatissement <strong>de</strong> la planète (voir pour cela l’application Maple réalisée sur ce sujet)<br />

25.1. Développement <strong>de</strong> la fonction perturbatrice<br />

Dans cette partie, pour simplifier les notations et limiter l’usage <strong>de</strong>s indices, on considère seulement <strong>de</strong>ux<br />

planètes P et P ′ , <strong>de</strong> masses m et m ′ ; elles sont rapportées au Soleil P 0 par les vecteurs r = ru et r ′ =<br />

r ′ u ′ , <strong>de</strong> modules r et r ′ ; on note encore ∆ leur distance mutuelle (∆ = |r − r ′ |) et S l’angle entre r et<br />

Pb15<br />

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